5e Itinéraire Européen. Etape 14. Bordeaux.
Un message fort des citoyens du Royaume Uni : « Nous aurons vite besoin de vous, d’abord pour circuler dans l'Union...", disent les jeunes Britanniques. « Cette fois, nous irons à l’indépendance », disent les Ecossais.
Le stand de Jacques Schmitt et d'Unir l'Europe à Bordeaux où "l'itinérant européen" a rencontré beaucoup de Britanniques. Foto: privée
(Par Jacques Schmitt) – Place Jean Jaurès, je suis raccord avec la fraternité des nations européennes. Face à la Garonne et non loin du célèbre « miroir d’eau » de la place de la Bourse, je suis aussi sur la sortie du parking principal des quais, donc entouré par beaucoup de vacanciers… et de citoyens du Royaume Uni qui se sentent depuis la Guerre de Cent ans un peu chez eux par coutume en Aquitaine, pardon « Nouvelle Aquitaine ».
Mon acolyte d’aujourd’hui est le secrétaire général du Mouvement Européen-Gironde, le seul du ME à avoir répondu à ma demande d’appui sur place alors que je demande de l’aide du ME depuis des années à l’occasion des étapes des Itinéraires Citoyens Européens : Claude Lacassagne, ancien patron de PME nationale de distribution de composants électroniques et bientôt 80 ans… quid des Jeunes européens ?
Spontanément, c’est un sympathique « défilé pour l’Europe » des Britanniques qui se met en place. Dans leur expression, ils sont très « british », apparemment ton maîtrisé mais vrai colère contre leurs partis politiques qui n’ont jamais parlé du « REMAIN » et des enjeux, mais toujours des intérêts de la Grande Bretagne. Les jeunes de Londres à Cambridge, les aînés de Liverpool à Edimbourg sont vent debout contre ses « lâches politiciens » qui n’osent jamais réfléchir sans regarder vers les Etats-Unis. Les nations du Royaume Uni se mettront en route plus vite qu’on le croit. « UNIR L’EUROPE », pour elles et eux, c’est le « message génial » car comment les Britanniques pourraient-ils ne pas être Européens ? L’appartenance à l’Union européenne peut se discuter, mais l’histoire et l’avenir des nations celtiques et anglo-saxonnes sont européens. Que répondre quand même Winston Churchill est venu à Strasbourg en 1949 pour nous dire que notre ville était le symbole de la future union démocratique européenne ?
Strasbourg bouge-toi !
Côté officiel, passage de Florence Forzy-Raffard, chargé des Affaires européennes et des Affaires économiques internationales de la ville de Bordeaux avec l’amitié transmise à la ville de Strasbourg et à la Région Grand Est d’Alain Juppé. Je transmets ici. Je dédicace deux ouvrages « UNIR L’EUROPE ».
Beaucoup de discussions approfondies sur la défense avec un officier en retraite à Sarajevo en 1995… sur le futur parlement démocratique pour une Constituante européenne et sortir des traités… sur le vrai clivage entre Europe et populismes… sur la lâcheté des gouvernements nationaux et leur refus d’accepter leurs limites dans la mondialisation…
Parler Europe, ce n’est pas seulement débattre d’une idée, mais d’abord décider d’une destinée commune et de la pérennité d’une civilisation et d’un modèle de société. Et maintenant, je vais me rafraîchir les pieds dans le miroir d’eau et boire un pot place du marché des Chartrons avec mon nouvel ami Claude qui viendra à Strasbourg à l’Université d’automne du Mouvement européen France !
Et le 5e Itinéraire Européen continue…
Merci, Jacques : oui, faisons “bouger” Strasbourg dans le sillage de ce 5e Itinéraire et pour UNIR L’EUROPE réellement. Je viens de recevoir en même temps que ce billet la bonne nouvelle d’une admission enthousiaste au tout jeune Volontariat européen !