5e Itinéraire Européen. Etape 7. Lisbonne.
Lisbonne, image d’un Portugal nostalgique. Le bateau européen sera essentiel au nouveau cap du pays. Une réception amicale et remarquable à la mairie de la capitale.
Marché de Noël Place Broglie ? Non, stand européen d'Unir l'Europe à Lisbonne... Foto: privée
(Par Jacques Schmitt) – Jamais je n’avais été au Portugal et comme beaucoup de Français, j’ai des amis, voisins, collègues portugais. Des Duarte, Da Silva, Dos Santos… ces familles franco-portugaises montrent que ce brassage est ancien et fait partie de notre quotidien. C’est la réalité en retour de cette proximité que j’ai tout de suite ressenti ici à Lisbonne.
Cristina, la responsable des Relations Extérieures de la ville de Lisbonne, femme d’autorité et chaleureuse, me prend dans ses bras au premier contact et me dit : « Allons vous montrer vos deux cabanes ! Elles sont à côté de la Praça di Commercio, devant le ministère de la Marine sur la grande promende face à la baie. »
Car la mer entre dans Lisbonne jusqu’au cœur de la ville et je découvre avec elle et sa collègue la jeune Ruth, mes deux cabanes qui se présentent comme celles du Marché de Noël, place Broglie à Strasbourg. La raison : le vent qui souffle toujours assez puissamment masquant la force d’un soleil réverbéré par la mer. Ici pas de tonnelle, elle se gonflerait comme une voile pour porter en exploration comme un vaisseau de Vasco de Gama ou Magellan… l’horizon des Portugais et leur histoire est ici !
Cette fin d’après-midi, je suis encore invité à une réunion du maire socialiste Fernando Merida qui me permettra de découvrir le salon où a été proclamé la 1ère République en 1910, il n’y a pas si longtemps, et depuis des retours de dictature et enfin la Révolution des Œillets et l’entrée dans la Communauté européenne.
Le lendemain, une incroyable et épuisante journée… beaucoup de passages et une distribution de bulletins sur la promenade. Coups de soleil brûlants sur les mollets à la clé… et aussi à Lisbonne toujours la rencontre avec des « personnages » du monde, venant de on ne sait d’où et allant vers un autre ailleurs. Avec elles et eux, je peux dessiner des « Europes nouvelles » sans chercher à les apprivoiser.
Encouragé par ces rencontres européennes, je poursuis mon 5e Itinéraire Européen !
Vive le vent du Portugal, de l’Europe et de la jeunesse : merci de le partager avec tant d’autres, proches ou lointains, sur ce cinquième chemin !