5e Itinéraire Européen. Etapes 16 et 17. Rennes et le Mont Saint Michel.

Sur son 5e Itinéraire Européen, Jacques Schmitt de l’association « Unir l’Europe » a presque bouclé la boucle. Les deux dernières étapes avant son retour au point de départ, Strasbourg.

Les valeurs humanistes européennes affichées au Mont Saint Michel - excellent ! Foto: JS

(Par Jacques Schmitt) – Belle ville feutrée à la Colmar que Rennes où j’ai mon stand sur la Place de l’Hôtel de Ville. Mais même l’affiche de Manuel Barroso que j’ai improvisée fait peu de recette. La jeunesse se prélasse grâce à l’opération « Transat », les pliants de plage, pas la transatlantique (je pensais à un rapport avec la rencontre des vieux gréements à Brest). Difficile de les convaincre que le défi européen est plus important que le farniente.

Je suis perçu plus comme une exposition et les visiteurs viennent avec une approche intellectuelle et artistique, juste une chaîne web « zadiste » qui s’intéresse à l’indépendance de la démarche et Pierre qui rêve de me réaliser une « grande oreille » aux couleurs européennes pour mon futur itinéraire pour symboliser l’écoute des citoyens d’Europe. Trop bien élevés les Rennais ! Les casseurs du mois de Mai les ont choqués et cela se ressent encore ; une équipe de la ville qui repeint les bancs publics me le confirme.

La journée connaît un petit succès bon teint comme pour un vernissage, cela me rappelle l’exposition de l’an passé au Parlement européen. Pourtant en arrivant, j’avais une bonne tête d’affiche avec l’ennemi n°1 du jour, « José Manuel Barroso » car j’avais détourné la « Une » de « Libération » pour mettre ce traître à la cause européenne au pilori.

Après Rennes, arrivée symbolique du 5e Itinéraire Européen au Mont Saint Michel, avec l’autorisation officielle des « Monuments Nationaux » pour être à l’entrée du Mont, Porte du Roy. Des vagues de touristes qui entrent parlent de la présence de ces « étonnants et fameux » panneaux d’entrée, un rappel aux valeurs humanistes de l’Europe qui créent l’adhésion et provoquent de la pédagogie des plus grands vers les plus petits.

Ma demande d’être directement sur le Mont Saint Michel et non pas au départ des navettes, avait pris du temps à être acceptée, surtout après le refus de la Paroisse de m’installer en haut sur la place de la Croix de Jérusalem. Le directeur des Monuments nationaux, Xavier Bailly, a tranché en faveur de l’universalité du message qui correspond au Mont et le Maire a fini par suivre. Un grand merci à Monsieur Bailly et à son ouverture : « J’ai bien compris le sens de votre démarche. Elle va dans le sens du message au monde du Mont ». Là, ça fait du bien au cœur et à l’esprit de l’Itinérant !

Au niveau des contacts, je ne peux pas suivre. Au niveau de l’intérêt, des guides avec des groupes de toute nationalité, bien sûr des extra-européens autant que de citoyens d’Europe. Pour les individualités : un Islandais, conseiller municipal de Reykjavík, beaucoup de photographes même si je dis que les visuels sont sur le site, des Alsaciens de Wissembourg à Altkirch toujours fiers de cette visibilité, des collégiens catholiques et des séminaristes espagnols de Tolède impressionnés par mon tour d’Espagne, des Hongrois pro-européens, des Mauriciens comptant d’en faire partie, des Anglais toujours autant désolés… Vais-je pouvoir me désaltérer ? Là est la question !

Le Mont Saint Michel me rend ma persévérance. Je me sens une âme de Du Guesclin, c’est sa maison que j’avais retenu du Mont quand j’y étais pour la première fois avec mes parents à 8 ans… c’était mon héros de la guerre des Cent Ans contre les Anglais.

Qu’il est beau ce pic spirituel avancé d’Europe comme le nez de Cyrano dans la Manche qui donne un « cap » à la réalisation matérielle de l’idée européenne.

Et maintenant, dernière étape avec l’arrivée au point de départ, à Strasbourg, l’Européenne !

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