Alife Project : la mode version humanitaire

Agir vraiment et dans la plus grande transparence, c'est le souhait de Thomas Loeffler pour sa marque de vêtement.

La collection de "alife project" de Thomas Loeffler. Foto: alife project

(Marine Dumény) – Et si vous pouviez nourrir 750 personnes pendant 1 mois ? Pour le Yémen, en proie à d’incessants conflits, Thomas Loeffler y croit. Il lance aujourd’hui sa marque « Alife Project » en partenariat avec l’association « Mona Relief ».

Passionné de voyages, et profondément concerné par la détresse humaine, le jeune entrepreneur cherche, à la fin de son master en business en Colombie, comment agir sur la pauvreté. Son choix s’arrête sur le Yémen, dont la population subit une guerre civile depuis 2014. « Je ne saurais pas expliquer précisément pourquoi, mais leur sort me touche particulièrement », explique Thomas Loeffler.

Thomas Loeffler. Foto: alife project

Thomas Loeffler. Foto: alife project

Donner n’est pas un « business model » – Et ce n’est pas à coup de quelques centimes qu’il compte s’acheter une conscience ! Sur les 50 000€ de chiffre d’affaires prévu pour cette première collection, entre 10 à 15% (selon les taxes) partiront à l’association Mona Relief, soit 5 000€. De quoi permettre, comme avancé plus haut, de nourrir 750 personnes pendant 1 mois. Côte transparence, son contrat partenarial avec l’association permet à Thomas Loeffler d’avoir une vision détaillée de l’utilisation de son don.

Foto: alife project

Foto: alife project

Mode éthique – Cette traçabilité, il la met en place jusque dans ses produits. Les vêtements sont produits en Belgique, les bracelets en France. Et l’éthique au rendez-vous ! Le coton bio estampillé GOTS (Global Organic Textile Standard : bannit les substances toxiques dans la fabrication ou l’impression du textile, et garantit le respect basique de conditions de travail décentes) côtoie, chez Alife Project, le label Vegan. Disponibles en diverses formes et coloris, les Hoodies, T-shirts et bracelets s’exposent en toute transparence et affichent chacun leur part d’action dans le futur don à Mona Relief.À terme, Thomas Loeffler espère pouvoir développer son activité de manière solidaire en confiant l’assemblage des bracelets à des employés en situation de handicap, en ESAT.

 

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