Allemagne : Anette Schavan ambassadrice au Vatican !

Il n'y a pas qu'en France où les amitiés politiques peuvent servir...

Une deuxième chance pour une pêcheresse confondue... Anette Schavan représente désormais l'Allemagne au Vatican. Foto: AndreasSchepers / Wikimedia Commons

(Par Alain Howiller) – … en Allemagne aussi. Elle passait pour être une amie chère et une confidente d’Angela Merkel qui en avait fait sa Ministre Fédérale de l’Education et de la Recherche. Annette Schavan – c’est d’elle qu’il s’agit ici- ancienne ministre de l’éducation du Bade-Wurtemberg où elle devait être élue députée au Bundestag, en 2005, avait du démissionner de son poste ministériel en Février 2013.

Elle avait été victime du scandale déclenché par la découverte qu’elle avait plagié une partie de sa thèse de doctorat, dont le thème avait été, en 1980, «Personne et conscience» !

Déchue de son titre ! – Après examen de son dossier, Annette Schavan, qui a aussi été professeure à l’université libre de Berlin, a été déchue de son titre de «docteur» par l’Université de Dusseldorf.

La chancelière l’a nommée ambassadeur d’Allemagne auprès du Vatican où elle prend son poste le 1er Juillet, abandonnant ainsi la politique !

Autre «victime ministérielle» d’une accusation de plagiat, l’ex-Ministre fédéral de la Défense, Karl Theodor von und zu Guttenberg fait aussi parler de lui. Exilé aux Etats-Unis, après avoir été déchu de son titre de «docteur» et avoir dû, lui,aussi, démissionner de son poste ministériel (en 2011, il vient de tenir, à Berlin, une conférence très fréquentée* sur les relations transatlantiques à l’ère numérique). On on reparle de von Guttenberg !

L’ancien Ministre qui vit, avec sa famille, à New York et Washington, y exerce une activité de conseil et de lobbying. Il vient de prendre la présidence d’une nouvelle société «Spitzner Partners», spécialisée notamment dans le conseil financier.

Ses avocats ont également intenté une action en justice devant un tribunal de Hambourg contre un éditeur (LITT) qui a publié une satire avec une introduction faussement signée Karl Theodor von Guttenberg. Le titre de l’ouvrage : «De l’art de monter un plagiat» («Von der hohen Kunst ein Plagiat zu fertigen»). Les avocats ont plaidé contre une atteinte à la dignité de la personne et contre une atteinte au droit d’auteur.

Tout porte à croire que von Guttenberg, malgré ses dénégations, n’a pas renoncé à un «come back» sur la scène politique allemande !

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