André Weckmann ou l’autorité d’un rebelle

André Weckmann - son ouverture d'esprit sera au rendez-vous aujourd'hui à la Librairie Kléber à Strasbourg. Foto: Association "A livre ouvert... wie ein offenes Buch"

(KL) – Aujourd’hui, jeudi 31 mars à 17 heures, les amateurs d’André Weckmann (et ceux qui voudrait le devenir) ont rendez-vous au haut-lieu de la littérature strasbourgeoise, la Librairie Kléber. A l’occasion de la sortie de l’ouvrage «àb ens morn…vers nos lendemains.», l’association «A livre ouvert… wie ein offenes Buch» y organise une rencontre-lecture qui permettra de (ré)-découvrir ce grand homme des lettres alsacien, pacifiste et «transfrontalier» bien avant que ce terme n’ait été inventé.

L’association «A livre ouvert… wie ein offenes Buch» œuvre pour des échanges culturels entre l’Alsace et le Pays de Bade, considérant à juste titre et comme l’avait toujours souligné André Weckmann, que nous vivons dans un espace commun marqué par une culture commune – la culture alémanique. Peu étonnant que cette association s’intéresse tout particulièrement à André Weckmann qui, en quelque sorte, est encore aujourd’hui le «porte-parole» de tous ceux qui apprécient cette culture transfrontalière et alémanique qui s’étend sur toute la région du Rhin Supérieur.

«Je marche dans la plaine. La plaine ouverte, toutes clôtures renversées. La plaine conciliant son amour ditsch avec sa fraternité française. Et il me semble que tout peut commencer, enfin !» N’est-ce pas magnifique ? La plaine rhénane qui unit «l’amour ditsch» et la «fraternité française» ? Ces quelques mots constituent déjà un appel à l’échange, l’invitation de prendre ce qui a de mieux des deux côtés du Rhin et de transformer toutes ses qualités et belles choses en quelque chose de nouveau, de fort, d’authentique, de romantique.

Aujourd’hui, à 17 heures à la Librairie Kléber à Strasbourg, Maiko Bernhart, Charles Fichter, Myriam Fichter, Jean Lorrain et Aline Martin vous feront découvrir l’œuvre de ce grand citoyen du Rhin Supérieur. Dans une ambiance où les nationalités, les langues, les cadres de références se mélangeront – c’est ça, l’avenir du Rhin Supérieur ! Et vous allez constater qu’André Weckmann vous touchera aussi au cœur. Et si vous ne le connaissez pas encore – ‘s isch zitt!

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