Aujourd’hui, c’est le jour de la démocratie – allez voter !

Aux urnes, citoyens ! Ravivez la démocratie par votre vote ! Foto: Eurojournalist(e)

(KL) – Les habitants de nombreux pays nous envient notre démocratie et la possibilité d’aller voter. Ailleurs, les choses sont plus compliquées. Dictatures, systèmes totalitaires, monarchies, théocraties – dans les pays qui évoluent sous de tels jougs, la voix des citoyens ne compte pas. Chez nous, oui. A condition d’utiliser son vote au lieu de laisser le soin aux autres de désigner nos représentants.

Dimanche dernier, plus de 2 Français sur 3 ne sont pas allé voter. Si la qualité de la plupart des candidats et candidates n’est pas de nature à enthousiasmer les électeurs, force est de constater que l’abstention n’amène que rarement le « bon » candidat au pouvoir.

De nombreux experts essayent depuis une semaine, de déterminer les raisons pour l’abstentionnisme massif. Pourtant, la réponse à cette question est simple – les partis politique en France (et aussi ailleurs) sont des structures tellement rigides qu’elles ne permettent pas à de jeunes talents politiques de percer – ce sont les « vieux crocodiles » qui se partagent le gâteau, les mêmes qui se présentent depuis des décennies, comme les nouveaux porteurs d’espoir. Pourtant, à chaque fois qu’ils sont élus, ils déçoivent les populations en ne respectant pas leurs propres programmes et promesses.

Il est évident que le système politique en France, y compris le système électoral anachronique, nécessite une sérieuse cure de rajeunissement. Mais avant de pouvoir réformer la Ve République pour en créer la VIe, il faut d’abord désigner ceux qui dirigeront ces prochaines années, nos régions et départements.

Ne laissez pas la démocratie aux autres. Allez voter et profitez de ce droit que de nombreux peuples dans le monde nous envient. Si aucun ou aucune des candidat.e.s ne vous parle, prenez le ou la moins pire. Mais allez voter quand même, car l’abstention n’apporte rien, même pas un « message fort » aux gouvernants. Vous voyez bien que depuis une semaine, les presque 70% d’abstention, n’ont pas déclenché une remise en question des partis politiques. Chacun présente des explications qui se résument toutes par « ce n’est pas notre faute ». A partir du moment où le vote blanc aura un poids politique et des conséquences, il deviendra une vraie alternative. Mais nous n’en sommes pas là. Donc, il convient de voter. C’est un droit, mais aussi une obligation morale.