Bélarus : Appel aux Nations Unies et à la Cour Pénale Internationale. Pétition.

Justice et Paix en Belarus

Maria Kalesnikava Foto: Unkn. 4.0Int

La communauté des Bélarusses à l’étranger a transmis à Eurojournalist cette Pétition A SIGNER et ce texte, destiné à l’ONU et à la Cour Pénale Internationale de La Haye. On a besoin d’au moins 500 signatures en France d’ici le 15 septembre. Merci !

A signer et à partager !

APPEL AUX NATIONS UNIES POUR COMBATTRE LES CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ AU BÉLARUS


Destinataires :
Nicolas de Rivière
Ambassadeur et Représentant permanent de la France auprès des Nations unies

Nathalie Broadhurst
Représentante permanente adjointe de la France auprès des Nations unies
Sophie LECOUTRE
Affaires humanitaires ; prévention du génocide ; responsabilité de protéger ; criminalité organisée ; LGBT ; 3ème et 4ème Commission

Vincent MARTIN PAVAILLIER
Comités de sanctions ; affaires stratégiques ; terrorisme

Sheraz GASRI
Conseillère juridique/ Cheffe du service Affaires des droits de l’Homme, humanitaires et d’influence

Clémence MAYOL
Protection des civils ; Droits civils et politiques ; disparitions forcées ; abolition de la peine de mort ; droits de l’Homme et lutte contre le terrorisme ; Défenseurs des droits de l’Homme ; Liberté religieuse ; Protection des journalistes ; Orientation sexuelle et identité de genre ; Lutte contre l’impunité
*Obligatoire
Le 2 septembre 2020
Citoyens français d’origine bélarusse, Bélarusses en France ainsi qu’ autres habitants de la France indignés par les violences, nous nous permettons d’attirer l’attention des Nations Unies sur les crimes contre l’humanité commis par le président autoproclamé du Bélarus Alexandre Loukachenko et les membres de son gouvernement. Nous appelons à réagir au sens du droit pénal aux événements tragiques et à agir dans le cadre de votre compétence et de votre pouvoir afin de protéger les vies des citoyens du Bélarus, ainsi que les libertés démocratiques et les valeurs humaines universelles.

Les élections présidentielles du 9 août 2020, non transparentes, frauduleuses, grossièrement falsifiées, ont été contestées par le mouvement national, d’une ampleur sans précédent et d’un caractère particulièrement pacifique. Les manifestations des citoyens bélarusses qui réclamaient leur droit de vote ont été réprimées avec une brutalité inouïe et choquante. Alexandre Loukachenko s’est proclamé  président du Bélarus réélu avec plus de 80% des voix : résultat évidemment falsifié. Il s’est présenté vêtu de noir et d’un gilet pare-balles, fusil d’assaut à la main devant les citoyens pacifiques désarmés. Cette attitude manifeste la volonté d’une guerre contre le peuple.

Ainsi, Alexandre Loukachenko et son gouvernement ont ordonné aux forces armées anti-émeutes, à la police et à l’armée bélarusse de mener une répression extrêmement violente :

- utilisation des balles de caoutchouc ainsi que de balles réelles, de gaz lacrymogène, de grenades assourdissantes, de canons à eau, de matraques, de coups jusqu’à des blessures graves et sanglantes ;
- les journalistes et la presse indépendante ont été particulièrement ciblés afin de cacher les crimes à la communauté internationale et d’étouffer l’opinion publique, l’accès à Internet a été coupé dès les premiers jours qui ont suivi les élections ;
- plus de 6000 manifestants ont été arrêtés, plus de 200 personnes ont été hospitalisées, leur état reste grave et alarmant ;
- les détenus ont été gardés dans des conditions abominables, portant atteinte à toute dignité humaine, privés de nourriture et d’eau potable ; les hommes et les femmes ont été déshabillés, violés, torturés et battus brutalement ;
- aucun citoyen, homme, femme ou enfant, n’a été à l’abri des persécutions de plus en plus massives et aléatoires :
- l’OMON (les forces spéciales biélorusses anti-émeutes) s’est approprié des ambulances pour pénétrer dans la foule des manifestants et les matraquer au moment où ceux-ci apportaient des blessés ;
- à la date du 1er septembre 2020, la mort de six personnes a été confirmée suite à l’usage brutal et excessif des forces répressives :
Alexander Tarajkovski (34 ans, Minsk) – tué par les forces de l’ordre, désarmé mains en l’air,
Alexander Vihor (25 ans , Gomel),
Gennadi Shutov (43 ans, Brest),
Konstantin Shyshmakov (29 ans, Volkovysk),
Nikita Krivtsov (28 ans, Minsk),
Aliaksandr Budnitski (53 ans, Minsk) ;
- à la date du 1er septembre 2020, plus de 100 personnes ne sont pas encore retrouvées, pendant que des centaines restent encore en prison sans avoir pu bénéficier de l’aide des avocats ni défenseurs des droits ;
- les arrestations et les répressions continuent.

Nous déclarons Alexandre Loukachenko et son gouvernement coupables de crimes contre l’humanité. Alexandre Loukachenko a autorisé personnellement les répressions, arrestations, enlèvements, tortures, violences, l’homicide, menaces, licenciements et autres persécutions féroces des citoyens pacifiques.

Nous rappelons que les répressions et les assassinats politiques se répètent durant chaque période électorale sous le régime d’Alexandre Loukachenko, qui est au pouvoir depuis 26 ans. Aucune enquête n’a été ouverte. Les vies et les libertés des citoyens innocents sont toujours en danger.

NOUS APPELONS :
à initier par la Cour Pénale Internationale des investigations sur les crimes contre l’humanité commis par Alexandre Loukachenko, et à mener des enquêtes et des poursuites contre les principaux responsables de ces crimes.

Nous incitons la Cour Pénale Internationale à rester fidèle aux objectifs de la lutte mondiale visant à mettre un terme à l’impunité et, au moyen de la justice internationale, à amener les auteurs des crimes à répondre de leurs actes ainsi qu’à contribuer à empêcher que ces crimes ne soient à nouveau perpétrés.

Nous rappelons le principe de la responsabilité de protéger (adopté en 2005 et souvent appelé « R2P ») les populations des crimes contre l’humanité, notamment « la responsabilité de la communauté internationale de protéger lorsque, manifestement, un État n’assure pas la protection de sa population ».

Cet appel est lancé par la communauté des Bélarusses en France.
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