Brésil 2014 : France – Allemagne en quarts de finale

Les supporteurs de la Mannschaft ont poussé un "ouf" de soulagement cette nuit... Foto: Wikimedia Commons

(KL) – L’Allemagne a eu de la chance, un excellent gardien et un grand réalisme pour venir à bout d’une équipe algérienne qui n’a rien lâché jusqu’au bout. Mais le but de Djoubou à la 120e minute arrivait trop tard – deux minutes auparavant, Mesut Özil avait enfin trouvé le chemin du but, après que Schürrle ait ouvert le score toute de suite au début des prolongations (92e). Dans cette forme, la Mannschaft ne fait pas vraiment peur.

Le Rhin Supérieur exulte de joie – nous aurons droit au grand classique France – Allemagne et le vainqueur affrontera soit le Brésil, soit la Colombie en demi-finale. Si aujourd’hui la Suisse parvenait à éliminer l’Argentine, les trois équipes du Rhin Supérieur se retrouvent alors parmi les 8 meilleures équipes du monde. Pour le croire, mieux vaut vite oublier la prestation de l’équipe de Jogi Löw de cette nuit.

Pendant les 90 minutes du match, les deux équipes auraient pu marquer, mais pendant de longues phases, ce match Allemagne – Algérie était carrément ennuyeux. L’Algérie pressait plus haut que les Allemands ne l’avaient pensé et le jeu allemand avait du mal à se déployer. De plus, des joueurs comme Mario Götze ou Shkrodan Mustafi n’étaient pas du tout dans le match, Götze loupant trois duels avec l’excellent gardien algérien Raïs qui lui, livrait un grand match.

Tout comme son homologue allemand Manuel Neuer qui jouait plus en dernier défenseur, sauvant son équipe à plusieurs reprises loin devant sa surface de réparation. Beaucoup d’erreurs techniques, de mauvaises passes, des malentendus, des duels stériles (Özil…) – le 0-0 après 90 minutes était le score que le match méritait.

C’est André Schürrle qui ouvrait la marque à la 92e minute et ce but assommait les Algériens, de plus en plus victimes de crampes (les Allemands aussi, à l’instar de Schweinsteiger qui dut quitter le terrain presque à genou), et les Allemand géraient assez bien l’avantage.

Le 2-0 à la 118e minute était le fruit d’un enchainement de politesses entre Schürrle et Özil (allez, marque – non, à toi – je t’en prie, c’est à toi…) et pour Özil, ce but était comme une délivrance après les critiques qu’il avait du essuyer après la première phase de cette Coupe du Monde. Mais même dans cette situation impossible, les Algériens continuaient à se jeter dans l’offensive, marquant même le 1-2 à 45 secondes de la fin. Ils avaient encore une mini-occasion, mais Manuel Neuer interceptait le ballon et c’était la fin du match.

Les Pays-Bas, la France, le Brésil, l’Allemagne – aucune de ces grandes équipes n’a pu convaincre lors de leur huitièmes. Et c’est ça qui les rend dangereuses – dans un tournoi, les équipes qui gagnent aussi leur mauvais matchs, peuvent le remporter.

Vivement vendredi à 18 heures – ce sera un France – Allemagne qui promet !