Bundesliga: le SC Freiburg perd contre Schalke 04

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(MAWA/KL) – Le Mage Solar Stadion à Freiburg affichait complèt et 24000 spectateurs étaient venus pour faire la fête, puisque le maintien en Bundesliga avait déjà été acquis le week-end dernier. Le 0-2 et une prestation assez moyenne de la part des Fribourgeois seront oubliés demain, mais on se souviendra d’une saison 2013/14 difficile. Et d’un retour improbable après avoir été décrochés à la mi-saison. Après 16 journées, les Brisgauviens ne comptaient que 11 pauvres points – et se maintiennent parmi l’élite du football allemand.

Le public fribourgeois faisait preuve d’imagination, proposant des banderoles sympathiques du genre «Une nouvelle fois, les experts se sont trompés – une année de plus en Bundesliga !», traduisant bien l’esprit qui règne autour du Sportclub Freiburg. Le soutien de toutes les instances du club pendant la crise hivernale [marquée par l’élimination en Europa Lague et en Coupe d’Allemagne et un manque de réussite incroyable en Bundesliga, n.d.l.r.] nous a permis de garder le calme et de travailler dans les meilleures conditions.» Là où dans d’autres clubs, on vire les coachs après trois ou quatre défaites, les Fribourgeois sont restés zen, misant sur un effectif ayant déjà fait ses preuves en pareilles circonstances. Ce qui a fini par payer.

Le match ? Ah oui, le match. Un match important, pour les visiteurs de Schalke 04 en tout cas. Schalke avait besoin des 3 points pour se qualifier, par le biais de la 3e place, directement pour la Ligue des Champions. Par conséquent, ce sont les Bleus qui, animés principalement par leur trois jeunes talents Julian Draxler, Max Meyer et Leon Goretzka (que l’on surnomme «le gang aux hochets»), faisait le jeu. Plus volontaires, Schalke jouait en avant, chercheant systématiquement le «Hunter», l’attaquant international néerlandais Klaas-Jan Huntelaar qui à lui tout seul, peut impressionner toute une défense.

Pourtant, à la 13e minute, c’est un autre jeune talent, le défenseur latéral Kaan Ayhan (19 ans) qui tentait sa chance du côté gauche de la surface de réparation. Oliver Baumann, dont ce fut probablement le dernier match devant son public fribourgeois, se faisait surprendre par la trajctoire du ballon. 0-1. Réaction fribourgeoise ? Calme. On construit le jeu. Calmement. Mais Schalke est plus aggressif, va chercher les ballons, provoque les duels. Ca tacle de tous les côtés. ). Le jeu fribourgeois, avec deux lignes à quatre joueurs disciplinées, manquait terriblement d’inspiration. Felix Klaus lançait quelques accélérations, mais les autres ne profitaient pas des occasions, comme Mehmedi loupant le but de peu, tout comme Matthias Ginter, mais autrement, le SC restait muet.

Les deux «ouvreurs» Johnny Schmid et Karim Guédé n’étaient pas dans un bon jour, Darida et Schuster jouant un cran plus dérrière que récemment, et du coup, il n’y avait personne pour mener le ballon devant le but de Schalke.

A 0-1, les deux équipes partaient à la pause et au retour des vestiaires, le Sportclub tentait un peu plus vers l’avant. Ce qui donnait des espaces aux joueurs de Schalke qui plaçaient des contres qui faisaient mal. Kevin Prince Boateng, venu à Schalke du Milan AC, récupérait les ballons et lançait Huntelaar, Meyer, Draxler et logiquement, à la 65e minute, le «Hunter», après un sprint de 30 mètres suivi attentivement du regard par la défense fribourgeoise, marquait le 2-0 d’un tir dévié par un défenseur fribourgeois.

Dernier coup d’émotion – le deuxième carton jaune pour Félipe Santana à la 73e minute. Le géant brésilien avait commis de nombreuses fautes et la dernière sur Kerk était celle de trop. Après le match, la fête continuait au stade, l’équipe lançait des ballons dans le public, la bière coulait à flot (l’un des partenaires du Sportclub, une brasserie, avait payé une tournée générale…) et c’est Christian Streich, fidèle à lui-même, qui rappelait qu’il restait encore un match samedi`prochain à Hannover. Soit. La fête continue alors.