Cahiers d’été à Strasbourg

Le député Wasermann rencontre les citoyens et leur répond.

Le député Wasermann à Neudorf Foto: Eurojournalist.eu / CC-BY-SA 4.0int

 

(MC) – Oui, certains travaillent même au mois de juillet, bravant ainsi la loi naturelle du Grand Désert Estival Français… C’est le cas de Sylvain Wasermann, député de la 2e circonscription, et de sa suppléante, Christel Kohler, qui proposaient une rencontre d’échanges le 16 juillet à Neudorf, dans les locaux de l’ARES. Une rencontre parmi 15 rencontres strasbourgeoises prévues.

On peut s’étonner (étonnement rhétorique, à vrai dire…) devant le nombre relativement faible de personnes présentes : la canicule, la gueule de bois des lundis de l’Histoire foutchebolistique ont fait leur effet. Mais ce sont ces mêmes citoyens-ectoplasmes qui abreuvent la société de leur «tous pourris » et de leur radicalité de radicelles.

Sylvain Wasermann éveille réellement des espoirs par la qualité de son travail et son sérieux,et peu importe son appartenance politique, qui nous indiffère relativement (il est MoDem/LREM). Cela particulièrement dans l’un des 3 thèmes proposés, sans doute le plus important pour notre région, à savoir les relations transfrontalières ; les deux autres étant le Droit local et la vie associative.

Il était question surtout du Traité de l’Elysée 2, dont M. Wasermann est l’un des principaux artisans. Le public a posé des questions qui ont poussé le député à exposer des mises au point partielles de ce Traité prometteur : notamment sur le vecteur principal de ce Traité, à savoir son objectif « de convergence commune » de la France et de l’ Allemagne. Au menu, Schéma de Développement transfrontalier comportant des projets prioritaires transfrontaliers, réorganisation valorisante des eurodistricts – 3 propositions doivent permettre de revitaliser ces derniers et même, de leur conférer une importance nouvelle : la mise en équivalence de droits, l’émergence de communautés de communes transfrontalières ( très intéressant!), le renforcement de la possibilité d’une alliance entre Strasbourg et Karlsruhe, notamment. Et par ailleurs, création d’une Commission franco-allemande de Stratégie Transfrontalière, servant à harmoniser les points délicats et essentiels où Français et Allemands connaissent des frictions, des « irritants », selon l’expression qu’utilise le document de synthèse présentant les axes du Traité Elysée 2.

Et puis, cerise sur le schwarzwälder, cette rencontre à Lübeck dont nous avons appris voici peu qu’elle aura lieu le 20 septembre de cette année. Elle aura pour but la création d’une Assemblée parlementaire franco-allemande commune qui sera composée de 50 députés allemands et de 50 députés français. Il faut noter que les discussions entre Français et Allemands semblent, cette fois, fructueuses; et de l’avis de beaucoup,elles se déroulent dans une ambiance inhabituelle par l’air nouveau qu’on peut y respirer.

Tout cela va dans le bon sens et revêt une précision et une détermination à peu près inusitées jusqu’alors, aussi bien dans les moyens et l’action mis en œuvre que dans l’objectif poursuivi. La connaissance de l’objectif précis et la persévérance sont les deux mamelles de l’Alsace qui avance ! N’en déplaise à certains. Cette devise sera bientôt gravée sur le fronton des mairies, celle de Niederschaeffolsheim-Gare, par exemple.
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