Ce n’est qu’un au revoir…

Ce n'est qu'un au revoir ! Foto: Eurojournalist(e)

(Elsa Woeffler) – Lorsque l’on évoque le journalisme, pour le grand public, cela se résume aux quotidiens locaux, de couvrir parfois de choses légères et sans intérêt. Ou alors, que nous écrivons des articles mensongers. En somme, un total désintérêt pour la profession et des idées préconçues, préfabriqués de notre quotidien, qui pourtant, est d’une tout autre envergure. Se former à Eurojournalist, c’est justement avoir la possibilité d’apporter aux lecteurs cette autre forme de journalisme, qui à mon sens, est l’essence même de la profession : porter des sujets forts, qui nous tiennent à cœur et sur les sujets qui nous tourmentent, qui nous interrogent.

En effet, quid de la ligne éditoriale d’Eurojournalist, lors de mes deux mois, j’ai toujours eu la chance de pouvoir traiter des sujets dont j’ai souhaité parler aux lecteurs, que cela soit des articles plus profonds comme la série d’articles réalisés au Parlement européen, mais aussi des sujets plus légers, comme les articles traitants sur des manifestations telles que l’article sur la programmation de l’été à Strasbourg ou encore la possibilité d’exercer une de mes passions, la photographie et notamment, dans le cadre de mon voyage en Pologne, quelques mois auparavant, où Eurojournalist a accepté de m’accompagner sur ce projet.

Un journalisme plus humain, plus « vrai », c’est ce qui m’a plu chez Eurojournalist. Recentrer ce côté humain, parfois absent des gros médias. Nous vivons dans un monde peuplé d’humains, on ne vous apprend rien, pourtant, parfois, lorsque l’on lit des articles, ce côté peut être voué à disparaître, voir ne jamais apparaître. La place de l’humain est toujours une priorité et c’est ce qui me plaît chez Eurojournalist. Également, la ligne éditoriale du média est intéressante : l’Europe. Un thème large, parfois vague pour la plupart, mais ô combien ! important. Car nous sommes, ici à Strasbourg, au cœur de l’Europe et pouvoir traiter des sujets européens, travailler avec les institutions européennes, était une chance énorme.

Toutefois, malgré un stage de deux mois, mes articles pour Eurojournalist ne s’arrêtent pas là. À l’avenir, quelques contributions seront encore au programme d’Eurojournalist. Certes, ce fut la fin de deux mois de stage en temps complet, mais le début d’une contribution à long terme.