Ceux qui font vivre la région… Phil Bergdolt

Le photographe Phil Bergdolt compte parmi les fidèles contributeurs d’Eurojournalist(e) et il vous fait vivre les meilleurs moments footballistiques dans la région. Interview.

Le photographe Phil Bergdolt fait partie de l'équipe transfrontalière d'Eurojournalist(e) qui vous fait revivre les grands moments footballistiques dans la région. Foto: privée

(Réd) – Depuis de longues années, le photographe alsacien Phil Bergdolt fait partie de notre équipe transfrontalière. Pour que vous le connaissiez un peu mieux, on a mené une interview avec l’artiste-photographe. Qui vous offre par la même occasion, une sélection de ses meilleures photos.

Phil Bergdolt, tu comptes parmi les meilleurs photographes sportifs de la région. Comment es-tu venu à la photographie et surtout, la photographie sportive ? Raconte-nous un peu sur toi…

Phil Bergdolt : Bonjour Kai, le jour que tu m’as proposé de faire un papier sur moi, j’ai été très étonné et fier, puis je me suis posé plusieurs questions : Pourquoi moi ? Il se trompe de personne ? Finalement j’ai accepté… Pour commencer, me considérer parmi les meilleurs photographes sportifs de la région, c’est très gentil et valorisant, il y a d’autres photographes qui le méritent plus que moi.

Dès l’âge de 14 ans, je prenais des photos, au grand dam de mes parents (rires), puis j’ai appris le métier de compositeur typographe, et j’ai été embauché au service presse du journal «Le Nouvel Alsacien», mise en page du journal et correspondant local secteur Molsheim. Le journal a disparu et j’ai changé de registre en rentrant à la Compagnie des Transports Strasbourgeois, et ceci depuis 30 ans.

Il y a 4 ou 5 ans, je me suis remis à photographier, étant strasbourgeois et «footeux», j’ai le Racing dans le sang, le président du Club Central des Supporters du Racing m’a contacté pour publier des photos sur leur site, et comme cela fonctionnait bien, il m’a mis en rapport avec la Ligue d’Alsace de Football (LAFA), de fil en aiguille, j’ai pu participer à différentes manifestations sportives, équipes nationales, Champion’s League, Europa League, Bundesliga, et régionales.

On te voit à Bâle, on te voit à Freiburg, on te voit à Strasbourg et Colmar – d’où cet amour inconditionné pour le Rhin Supérieur ?

PB : Comme je l’ai décrit plus haut, j’aime le football et la diversité, l’ambiance, le jeu, et tout ce qui va avec dans les stades, que ce soit en Allemagne, en Suisse ou en France. Je parle allemand, anglais et bien sur français, cela me sert beaucoup lors de mes déplacements.

Il y a une telle diversité ici dans la région du Rhin Supérieur, que l’on ne trouve pas ailleurs, enfin d’après moi. On est au croisement de 3 frontières, l’idéal pour une personne comme moi pour pouvoir me déplacer dans différents stades.

Quelles sont les choses à maîtriser pour réaliser des photos sportives d’une telle qualité ?

PB : Un mot «Passion» du sport et photographique.

J’ai joué dès le plus jeune âge, jusqu’à 18 ans dans un club strasbourgeois (Pierrots Vauban) et mes parents avaient un restaurant à la Krutenau (Le Chariot à Foin), où se retrouvaient beaucoup de footeux, en l’occurrence un certain Arsène Wenger.

Je pense que c’est cette passion et cet amour du football qui fait que j’anticipe et j’appuis sur le déclencheur avant les autres, et puis il y a le travail après les rencontres, le triage, le recadrage des clichés.

Tu comptes depuis longtemps parmi les contributeurs fidèles d’Eurojournalist(e) – et il paraît que tu as un projet transfrontalier pour la saison prochaine ?

PB : Oui, grâce à la LAFA, et Eurojournalist(e), je parcours différents stades, je fais connaissance de beaucoup de personnes, soit sportives et extra-sportives, et j’aimerai contribuer encore plus à l’échange photographique sportif entre les 3 frontières. Nous sommes à la recherche de partenaires qui contribuent à cette idée, de surcroîts des partenaires financiers, car les déplacements ont un coût et les retombées seront à la hauteur des événements, vu l’intéressement de la population sportive transfrontalière.

Et pour l’Euro féminin 2017 aussi ?

PB : L’Euro féminin se déroulera aux Pays Bas, en 2017, et le Mondial féminin en 2019 en France, cela serait une belle occasion d’y participer, d’autan plus que j’ai déjà accompagné l’équipe de France et allemande lors de leur passage en Alsace et que le courant était très bien passé des deux côtés.

Pour cela il faudrait que des médias et d’autres partenaires soutiennent le journal «Eurojournalist(e)». Cela serait un bonheur intense de pouvoir y participer, soit du côté français, soit allemand, déjà que j’approche de la retraite, j’ai bientôt 58 ans (rires).

Allez, puisque nous y sommes – le Racing, Strasbourg, Colmar – comment termineront-ils la saison ? On ne demande pas si le FC Bâle défendra son titre de champion de suisse, ce serait trop facile…

PB : Ben, le Racing est très bien parti pour retrouver le monde professionnel, et j’en suis très fier, une région comme l’Alsace doit avoir un club pro, et le Racing en fait parti.

Colmar aussi est un bon club, sauf que cette année, ce n’est pas rose pour le club, j’espère qu’il se maintiendra.

Fribourg devrait logiquement, sauf naufrage de dernière minute, retrouver la Bundesliga, et le FC Bâle, quant à lui, devrait à nouveau jouer la Champion’s League la saison prochaine, de belles rencontres à venir pour moi.

Pour finir je tiens particulièrement à remercier la LAFA, son président Albert Gemmrich, ainsi que ses collaborateurs, qui me permettent tous les week-ends, de vous faire partager ma passion. Si j’ai un conseil à donner, dans la vie il faut savoir rester humble, ne pas vouloir tout savoir, on apprend tous les jours, et surtout regarder avoir l’œil partout, surtout pour un photographe.

Toutes les photos (c) 2016 Phil Bergdolt / LAFA

OK SEL 1

OK SEL 2

OK SEL 3

OK SEL 4

OK SEL 5

OK SEL 6

OK SEL 7

Kommentar hinterlassen

E-Mail Adresse wird nicht veröffentlicht.

*



Copyright © Eurojournaliste