Chacun son Court, mon vieux !

Le Festival du Court-métrage se poursuit à Strasbourg

Solomon Burke, le Roi de la Soul Foto: HagenU/Wikimédia Commons/CC-BY-SA 3.0Unp

(Marc Chaudeur) – Le Festival du Court Métrage Chacun son Court se poursuit depuis le mardi 15 octobre, comme nous l’avions annoncé. Quelle immense variété, et quelle post-modernité affirmée dans cette pratique ! Et cela continuera jusqu’au dimanche 20 octobre inclus, et même à peu près jusqu’à 20 heures !

Le Festival s’est ouvert mardi sur 4 films belges. La Belgique se distingue décidément par sa créativité en matière cinématographique. Avec, de manière frappante, une tendance commune qu’on pourrait appeler, non pas individualiste, mais personnaliste : tous ces films évoquent ou dépeignent des personnages qui s’efforcent de devenir eux-même, et comment, en traversant l’écorce des conformismes et tout ce que, dans les années 1970, on aimait appeler les « aliénations ». Qu’il leur faut traverser nez pincé et pieds levés très haut.

Mercredi, on a pu voir les films présentés pour le prix du public, en attendant le palmarès général qui aura lieu samedi soir – en présence d’un public très nombreux, semble-t-il. De jeudi à samedi, ce sera le tour des quelque 15 courts-métrages présents pour la Compétition Fiction. Samedi, une dizaine de films pour les compétitions Animation et Labo. Quelle richesse !

L’art du court-métrage est un art admirable. Le média post-moderne par excellence. Imaginons quelle variété absolue le genre permet. Et plus encore, des figures impossibles ailleurs : une suggestion absolue et absolument elliptique, une fin-couperet, une intensité inouïe, quelques mots bien sentis et définitifs,… Bref la manière de ne pas briser la peau coriace du réel, ou du rêve.

A titre d’exemple, ce soir au Cinéma Saint-Exupéry, à 20 heures : un portable sonne au beau milieu de l’océan, un jeune homme append à peindre le monde à sa vraie couleur (en bleu, bien sûr), une jeune femme besogneuse projetée dans son futur (en 20 minutes). Saisissant et alléchant, non ?

En guise de rappel : ce soir au Saint-Exupéry à 20 heures, samedi (Animation et Fiction) à 16 heures à la Médiathèque Malraux et à 20 heures au Saint-Exupéry. Mais le Festival Chacun son Court, c’est aussi mercredi, la séance Jeune Public; vendredi, Table Ronde, samedi, spécial invité avec Hubert Charuel, Et dimanche, Animastar, le jour du court.

Et un petit conseil tout subjectif, pour une fois : n’oubliez point, rogntudju, de vous rendre à la Médiathèque Malraux samedi à 16 heures pour goûter le court d’animation de Jean-Charles Mbotti-Malolo, Make it Soul. Il retrace la tragi-comédie qui se joue entre le King of Rock ad Soul, James Brown (vous savez, la Sex Machine) et le Soul Brother Number One des années 1960, Solomon Burke. A ne point manquer, assurément !

Pour vraiment tout savoir, le programme est consultable sur : https://www.chacunsoncourt.de

 

 

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