Cherchez l’erreur…

« Puisqu’on vit plus longtemps, il faut travailler plus longtemps », psalmodient comme un mantra, les tenants du capitalisme financier, dont notre Président et sa Première Ministre, tous deux très 49.3-addicts.

Pourquoi pas nous ? Foto: Jeanne Menjoulet / Wikimedia Commons / CC-BY 2.0

(Jean-Marc Claus) – L’addiction de notre Président et de sa Première Ministre à l’Article 49.3 de notre Constitution est désormais manifeste. Mais au delà ce cette marotte particulièrement anti-démocratique, avec la nouvelle et nième réforme des retraites que 68% des Français ne veulent pas, on voit se dévoiler encore et toujours plus, la totale soumission de nos plus hauts dirigeants aux puissances d’argent.

La retraite n’est pas une allocation dépendant du bon-vouloir du gouvernement au pouvoir, mais un droit acquis par le travail. Ambroise Croizat, ministre communiste créateur de la Sécurité Sociale, disait que la retraite doit cesser d’être une antichambre de la mort, pour devenir une nouvelle étape de la vie. Alors, autant entamer cette nouvelle étape en plutôt bonne santé, pour être différemment utile à la société et Dieu sait, ainsi que bien d’autres que Lui, combien les retraité(e)s jouent un rôle important dans la vie sociale et les circuits économiques.

Mais pour des économistes à courte vue, tels ceux actuellement au pouvoir dans nombre de pays dont le notre, seul le profit immédiat compte, alors pressons le citron jusqu’à l’écorce et jetons-la après en avoir même prélevé le zeste. Le capitalisme ne s’intéresse aux seniors que s’il peut en tirer de substantiels bénéfices, comme l’ont montré les gestions inhumaines de différents EHPAD, grâce à de courageux journalistes d’investigation comme Victor Castanet, mais aussi aux combats menés par des soignant(e)s.

Or, il faut liquider l’héritage du Conseil National de la Résistance et les conquêtes sociales qui ont suivi. C’est un impératif pour toujours plus dégager de profit, mais aussi liquider les travailleurs-retraités dont l’espérance de vie va décroître lorsque sera repoussé l’âge de départ à la retraite. Karl Marx et d’autres l’ont dit de diverses manières, la vie humaine et même la vie au sens le plus général, n’a de valeur que marchande pour le capitalisme.

Parce que le capitalisme n’est pas un humanisme, les tenants de cette doctrine mortifère, n’ont aucun scrupule à conduire l’humanité à sa perte et avant cela, des êtres humains vers la misère. Ces gens sont immondes, combien de fois faudra-t-il encore le dire ? Alors que dans d’autres pays bien moins riches que le notre, comme la Bolivie où sont arrivés au pouvoir d’affreux gauchistes tels qu’Evo Moralès, l’âge de la retraite a été ramené de 65 à 58 ans il y a plus de dix ans, nous devrions voir ici cette échéance encore repoussée.

Mais le logiciel macroniste n’intègre pas un concept promu par Evo Moralès : la redistribution en vue d’une baisse de la pauvreté et d’une plus grande égalité. Depuis 2017, nous sommes installés en France, dans un système fabriquant encore plus de pauvreté et accroissant dangereusement les inégalités. La prétendue nécessaire réforme des retraites, afin de soi-disant sauver le système, est une supercherie supplémentaire comme cela peut être facilement démontré. Mais d’ailleurs, avez-vous déjà vu un vampire donner son sang ? Alors, ne soyez pas dupe et cherchez l’erreur…

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