Comment « Big Pharma » fait son beurre depuis 1941 sur le dos des médecines alternatives
Franck Dautel explique pourquoi les remèdes naturels contre des virus et d'autres maladies ne sont pas très bien vus par « Big Pharma ». Pourtant, les médecines naturelles soignent les hommes et les femmes depuis plus de 7500 ans...
(Par Franck Dautel) – Covid-19. Une charge frénétique contre les médecines naturelles est en cours, et notamment contre les huiles essentielles. La crise sanitaire actuelle inquiète beaucoup de monde ; mais de toute évidence, pas « Big Pharma ». En effet, l’industrie pharmaceutique organise, en bon ordre et à l’aide de quelques médias dont des sites d’informations médicales, une attaque en règle contre tout ce qui n’est pas breveté et de préférence 100% synthétique…
Le contexte – Les autorités sanitaires recommandent davantage la prise de paracétamol pour tenter de soulager les symptômes du coronavirus. L’alerte a été donnée sur la prise d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens à base d’ibuprofène, notamment en cas de symptômes de fièvre. En effet, ces derniers pourraient aggraver les infections chez les personnes symptomatiques et engendrer plusieurs complications notamment au niveau respiratoire. Parmi ces médicaments, le Nurofen ou encore l’Advil sont donc pointés du doigt dans le cas du coronavirus.
Le paracétamol, dont la formule est entièrement synthétique, est le médicament le plus consommé en France à travers des marques comme Doliprane, Dafalgan et Efferalgan… II figure par ailleurs parmi les médicaments les plus communs, utilisés et prescrits au monde, Big Pharma ! Le paracétamol peut pourtant se révéler hautement toxique pour le foie et à des doses pouvant être assez faibles. On estime qu’à partir de 4g par 24h (et sur une durée de plusieurs jours), on commence à observer des signes de toxicité… Et comme on trouve du paracétamol dans plus de 200 médicaments, mélangé à d’autres molécules, le risque de surdosage involontaire est largement majoré ! Sa mauvaise utilisation est la 1ère cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France et la première cause de défaillance du foie en Angleterre et aux États-Unis.
Le marché du paracétamol se porte bien, lui. En France, Sanofi et UPSA se partagent le marché avec respectivement Doliprane et Dalfagan / Efferalgan. Il se vend près de 14 boites par seconde, soit 422 millions de boites par an (140 millions depuis le 1er janvier 2020) pour un volume d’affaire approchant le milliard d’euros par an. Chiffres et estimations reposant sur les données 2019. Avec la crise sanitaire et la publicité indirecte faite sur le paracétamol, il y a fort à parier que ces données explosent en ce moment même durant cette crise sanitaire du coronavirus. Bref, ce seul médicament « grand public » est une arme redoutable ; d’autant que bon nombre de personnes le prennent en prévention, ce qui là encore, est une très mauvaise idée…
Et les huiles essentielles dans tout cela ? – Le ministre de la Santé a dernièrement annoncé qu’il fallait rester vigilant quant à l’utilisation des produits anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) ; les huiles essentielles et leur utilisation en période de coronavirus ont été pointées du doigt par la suite par plusieurs sites internet. En 2017, les médicaments vendus en pharmacie et dans les hôpitaux ont permis de réaliser près de 54,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France et 826 milliards d’euros dans le monde. On comprend mieux les intérêts financiers qui entrent en jeu quand on parle de l’industrie pharmaceutique et des médecines alternatives.
En France, les herboristes ont été sacrifiés par Philippe Pétain en 1941. Le premier diplôme d’herboriste date de 1778. La loi du 11 septembre 1941 du gouvernement de Vichy a supprimé purement et simplement le métier, au profit de la création d’un ordre des pharmaciens à qui a été confié le monopole de la vente et du conseil en matière de plantes. 79 ans plus tard, rien n’est réglé pour les herboristes. On attaque l’homéopathie d’autre part, alors qu’au moins, aucun effet secondaire ne peut lui être reproché : ce qui constitue un argument appréciable quand on compare simplement avec le paracétamol, et bien d’autres médicaments à effets secondaires néfastes !
Rien d’étonnant hélas en France, pourtant patrie de l’Aromathérapie avec de brillants chercheurs, médecins ou pharmaciens. Des spécialistes de l’aromathérapie comme René-Maurice Gattefossé, Jean Valnet, Pierre Franchomme, Danièle Festy, Nelly Grosjean, Françoise Couic-Marinier ou Aude Maillard, tous auteurs d’ouvrages de référence, mais pas vraiment prophètes dans ce pays où les médecins et les autorités médicales sont arc-boutés sur des conceptions dépassées et souvent encore aux effets secondaires délétères.
De l’impossibilité de breveter la nature… – L’argument qui pousse l’industrie pharmaceutique à attaquer les huiles essentielles à travers ses lobbies tient au fait qu’elle ne peuvent être brevetées. On peut breveter une ou plusieurs molécules, une invention, mais pas la nature ! Et comme on ne peut les breveter, on les accuse de ne pas faire l’objet d’études, d’être des anti-inflammatoires proches des non-stéroïdiens, d’être dangereuses…
Sans espoir de déposer un jour un brevet, point de gains et donc point d’étude ! C’est simple. C’est là l’une des raisons pour laquelle les huiles essentielles ne sont pas favorisées quant à l’élaboration d’un remède pour soigner le coronavirus… Alors que l’on dispose d’une véritable armada naturelle en aromathérapie avec les huiles essentielles de Ravintsara, d’Arbre à Thé (Tea tree), de Laurier noble, de Pin sylvestre, d’Eucalyptus radié ou d’Eucalyptus globuleux, entre autres. De puissants antiviraux et antibactériens possédant encore bien d’autres propriétés : antidouleurs, anti-inflammatoires et immunostimulantes, par exemple. Les huiles essentielles ayant cette particularité de couvrir de nombreuses applications différentes et en même temps dans une même essence, d’où leur puissance thérapeutique.
Manque d’études ? Des études sur l’efficacité des huiles essentielles, il y en existe plus de 10 000 et en ne parlant que de celles publiées dans des revues scientifiques de renom. Des études en milieu hospitalier ? Il y en a en quantité, mais pas en France ! En Grande Bretagne, aux USA, au Mexique, des centaines. Ces milliers d’études montrent les effets bénéfiques des huiles essentielles par rapport aux placebos. Elles montrent également leur quasi absence de toxicité quand elles sont utilisées dans le respect des consignes. Ce qui est loin d’être le cas, en matière d’effets secondaires, au minimum indésirables quand ils ne sont pas dangereux, pour une quantité impressionnante de médicaments de synthèse.
La médecine « moderne » repose toujours sur le principe du rapport bénéfice/risque, alors que les approches naturelles, pour reprendre cette terminologie, pointent un rapport bénéfice+bénéfice. Bénéfice pour le malade dans son ensemble et bénéfice pour la nature, car les huiles essentielles ne sont pas produites dans d’énormes usines pétrochimiques ou pharmaceutiques nuisibles pour l’environnement et donc… pour l’homme.
Le 19 mars dernier, l’OMS est revenue sur ce qui avait été dit à propos de l’ibuprofène : aucune donnée ne montre que prendre de l’ibuprofène diminuerait les symptômes. Prendre de l’ibuprofène et du paracétamol peut masquer la fièvre ; les huiles essentielles n’ont pas cet effet-là. Les signaux fébriles sont très importants dans le cas du coronavirus, ils permettent de détecter l’infection.
Il est exubérant de ne pas prendre en compte les différences existant entre les anti-inflammatoires non-stéroïdiens de synthèse et les huiles essentielles ! Les huiles essentielles, notamment celles à l’eucalyptol, agissent in vitro sur les mêmes médiateurs de l’inflammation que la chloroquine, par exemple. Elles peuvent aider à limiter l’inflammation, mais non la dissimuler. De nombreuses études le montrent. On sait par ailleurs que les huiles essentielles sont antivirales et antibactériennes puissantes, et certaines à très large spectre.
Mais les fléaux ne s’arrêtent pas là… – La résistance aux antibiotiques pourrait causer 10 millions de morts supplémentaires et par an d’ici 2050, plus que tous les cancers confondus ! Or, certaines huiles essentielles comme celle d’Origan compact ou vulgaire, de Thym à thymol ou de Thym à carvacrol sont très performantes dans le traitement des infections à Escherichia coli ou à Staphylocoque doré et pourraient jouer un rôle clé dans la lutte contre les bactéries antibiorésistantes. Les bactéries sont incapables de devenir résistantes aux huiles essentielles en raison leur composition qui est extrêmement complexe. Une huile essentielle comporte en moyenne plus de 200 composants ce qui fait que par voie orale par exemple, elles sont efficaces avec des concentrations 50 fois moindres que celles des antibiotiques. On sait depuis longtemps que les huiles essentielles peuvent être aussi efficaces qu’un médicament allopathique sans comporter d’effets secondaires délétères – à condition, bien entendu, de les utiliser en respectant les consignes, notamment les modes d’utilisation et les dosages.
Le docteur Jean Valnet, auteur de nombreux ouvrages, dont le fondamental Aromathérapie paru en 1964 et régulièrement réédité, parlait déjà il y a plus de 50 ans des « thérapeutiques à coups de matraque ». Il soulignait que les plantes sont « capables de résultats qu’aucune thérapeutique moderne ne saurait obtenir. L’Aromathérapie et la Phytothérapie le sont et beaucoup plus souvent que d’aucuns oseraient l’imaginer ».
Comme souvent, les autorités médicales sont soutenues par les grands laboratoires pharmaceutiques qui, avec leur puissance financière produisent, de concert, de vrais mensonges (manque d’études), des approximations erronées (les huiles essentielles se comportent comme des anti-inflammatoires non-stéroïdiens)… Ou encore des citations d’éléments non-documentés (en en oubliant d’autres qui le sont pourtant). L’utilisation des plantes en médecine remonte à la nuit des temps. La majorité des habitants de la planète y ont toujours recours. On estime aujourd’hui que la distillation des plantes remonte à 7 500 ans.
On observe ce combat déloyal depuis des décennies : le pot de terre contre le pot de fer. Des médecins qui protègent l’industrie pharmaceutique, d’autres qui luttent avec leurs moyens pour laisser une place aux médecines alternatives. « Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage », dit l’adage. Louis Pasteur, lui, disait que « Le meilleur médecin est la nature, elle guérit les trois quarts des maladies et ne dit jamais de mal de ses confrères ».
Un témoignage bien réel pour finir, puisqu’il s’agit de celui du rédacteur en chef d’Eurojournalist :
« Pendant les 25 jours de mon Covid-19 «personnel», je me suis rendu compte que je n’utilisais que des produits de Franck Dautel. Les « Maux d’hiver » en massage sous la plante des pieds et aux poignets, l’huile essentielle de « Tea Tree », également en application externe, le célèbre baume « 8-en-1 » en massage sur la poitrine et en inhalation et maintenant, le « Stick SOS » pour entraîner mes narines à retrouver l’odorat. Et même si je n’ai pas pu sentir ces huiles essentielles, j’ai senti un bienfait indéniable. Ce n’est pas trop mon truc de faire de la publicité, mais je ne peux que recommander les produits de Franck Dautel. Voilà, c’est dit ! »
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