Election en Allemagne – les tendances se stabilisent

A une semaine de l’élection législative en Allemagne, les sondages commencent à se stabiliser. Les différents débats télévisés n’engendrent que des variations minimes.

"Les parents votent pour leurs enfants"... pancarte pendant la campagne électorale en Allemagne. Foto: Rogi Lensing / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 3.0

(KL) – Est-ce que l’Allemagne connaîtra un grand changement politique le dimanche, 26 septembre 2021 ? Tout porte à croire que oui et les sondages commencent à se stabiliser. En tête des sondages, le SPD avec son candidat Olaf Scholz, suivi par Armin Laschet (CDU/CSU) et Annalena Baerbock (Verts). Si les sondages ne sont que des sondages, les tendances semblent se confirmer.

Les chiffres : Le dernier sondage de l’institut « Yougov » donne le SPD à 25%, la CDU/CSU à 20%, les Verts à 15%, l’AfD à 11%, le FDP à 10% et Die Linke à 8%. Si ces chiffres devraient se confirmer aux urnes, le prochain chancelier allemand s’appellera Olaf Scholz et il aura la difficile mission de former un gouvernement avec plusieurs autres partis, car la poursuite de la « Grande Coalition » CDU/CSU-SPD ne sera mathématiquement plus possible.

Comment s’expliquent les variations des derniers mois ? Au début de la campagne, les Verts se trouvaient en tête des sondages, mais la candidate Annalena Baerbock était l’objet de nombreuses critiques, entre autres, pour des reproches de plagiat dans un livre publié. Lorsque les Verts commençaient à baisser dans les sondages, la CDU/CSU remontait, jusqu’aux inondations en Rhénanie du Nord-Westphalie, le fief du candidat Armin Laschet qui accumulait alors les gaffes. Résultat de ce bras-de-fer entre la CDU/CSU et les Verts, une montée inattendue du SPD qui, pour la première fois depuis 15 ans, dépassait la CDU/CSU dans les sondages et qui, depuis, fait une sorte de cavalier seul en tête des sondages.

Il reste une semaine aux candidats et aux partis de renverser la vapeur, mais pour que cela arrive, il faudrait qu’un petit miracle se produise. Pour l’Allemagne, mais aussi pour les relations franco-allemandes et l’Union Européenne, un chancelier Olaf Scholz ne serait pas une mauvaise chose. L’homme, actuel vice-chancelier et ministre des finances, dispose d’une grande expérience berlinoise et avec son attitude « hanséatique », donc calme et sereine, il pourrait être celui que les Allemands souhaitent voir aux commandes par ce temps de crises multiples.

Dans une semaine, on sera fixés et ensuite, débutera une longue phase de négociations qui elle, sera tout sauf facile. Après tout, il s’agira de trouver un programme commun entre trois partis qui aujourd’hui, ne sont pas exactement compatibles.

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