«Embedded» dans le marché de la formation

«Ceux là-haut, ils ne font rien», cela se dit facilement. Eurojournalist(e) a eu le privilège d'assister à une réunion où deux projets formidables ont vu le jour.

Dans une ambiance sympathique et respectueuse, deux excellents projets ont vu le jour. Foto: © Kai Littmann

(KL) – Lorsque des journalistes ont la possibilité de travailler en première ligne lors de conflits, cela s’appele «embedded». Dans un contexte beaucoup plus paisible, Eurojournalist(e) avait la possibilité d’assister, de manière «embedded», à une réunion surprenante qui jete une toute autre lumière sur le travail des responsables dans la région. Une lumière franchement positive.

Cette réunion, organisée à l’Agence pour l’emploi à Offenburg, avait pour but de mettre en œuvre des programmes pour des jeunes Alsaciens en filière BAC Pro, leur permettant non seulement d’effectuer leur stage en entreprise dans l’Ortenau, mais également d’y saisir sa chance pour décrocher un premier emploi après la formation. Les deux programmes se distinguent par une approche concrète, volontaire et professionnelle.

Si la réunion de ce groupe de travail avait été précédée par de nombreuses rencontres en amont, on sentait cette volonté de combiner les différents talents et capacités des partenaires pour créer des choses concrètes. Ont participé à cette réunion : L’Agence pour l’Emploi (avec son patron Horst Sahrbacher), le bureau transfrontalier des Agences pour l’Emploi de Freiburg et d’Offenburg (Norbert Mattusch), la Région économique Ortenau WRO (Manfred Hammes), l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau (Cordula Riedel), l’Académie de Strasbourg (Alain Boos), la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin (Katja Beck) ainsi que la Fondation Entente Franco-Allemande FEFA (Jean-Georges Mandon et Jacques Jolas).

Voilà donc le résultat de cette rencontre – des élèves du BAC Pro (2ème et 3ème année) pourront donc effectuer leur stage dans l’entreprise dans l’Ortenau. Pour trouver une approche pratique et rapide, on se concentre d’abord sur deux secteur – la construction de machines et l’électrotechnique. Ce programme de stage se décline en deux options. Une option pour les frontaliers qui peuvent rentrer le soir en Alsace et une option pour des stages dans des entreprises situées trop loin du Rhin pour que le jeune puisse rentrer. Dans ce deuxième cas, l’ensemble des acteurs mettra du sien pour assurer l’hébergment, la nourriture et les frais de transport du stagiaire.

Le deuxième programme s’adresse aux titulaires d’un BAC Pro, à qui on proposera des stages d’immersion qui seront beaucoup plus que des stages. Il s’agit de travailler pendant quelques mois dans l’entreprise, soutenu par des cours de langue intensifs, dans le but que les entreprises intègrent le stagiaire à la fin du stage dans son effectif.

Chaque partenaire dans ce groupe de travail apportera du sien – à commencer par des contacts, en passant par le soutien politique jusqu’au financement. «Si les partenaires en Alsace et en Pays de Bade s’engagent, vous pourrez compter sur un soutien financier de notre part», annonçait le Président de la FEFA Jean-Georges Mandon. «Car ce projet correspond aux objectifs et idées de tous ceux autour de cette table». Alain Boos de l’Academie de Strasbourg avait préparé les documents de base. Le chef der la WRO Manfred Hammes s’est mis à écrire une information aux entreprises dans l’Ortenau. La Secrétaire Générale de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau Cordula Riedel, très engagée dans les discussions préalables, a dressé un calendrier des décisions politique avant la fin de l’année et tout le monde était d’accord – le projet sera lancé à la rentrée-

Pour un journaliste «embedded», il était intéressant d’assister à la gestion d’un tel projet qui finalement, n’est autre qu’un «PPP» (Public-Private-Partnership). Donc un projet élaboré entre acteurs de la société civile et des institutions publiques. A la même hauteur des yeux. Dans un respect mutuel. Avec un résultat concret.

On ne dira plus «qu’ils ne font que tourner les pouces» et on ne peut qu’apprécier l’ouverture et la transparence de ce PPP – permettre à un journaliste de participer à cette réunion de manière embedded, cela est remarquable. Et vous vous en doutez déjà – ce n’était pas une «mission embedded» unique, mais la Secrétaire Générale de l’Eurodistrict Cordula Riedel a suggéré après la réunion de remettre ça. A notre niveau – avec plaisir !

1 Kommentar zu «Embedded» dans le marché de la formation

  1. Enfin voilà du positif. ” Vivre en bons voisins et travailler ensemble”….dans tout le Rhin Supérieur pour commencer et donner l’exemple.

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