Est-ce que les éléphants nous montreront la voie ?

Les éléphants ne meurent que rarement du cancer. Des scientifiques analysent maintenant le processus qui protège les pachydermes de cette maladie qui est et reste le fléau de l’humanité.

Est-ce que les éléphants nous enseigneront comment combattre le cancer ? Foto: Marcmiquel / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0int

(KL) – Généralement, les cellules cancéreuses se développent à cause de substances cancérigènes, des rayons UV ou lors d’erreurs lors de la division cellulaire. Le risque augmente avec l’âge et la masse corporelle. Pourtant, si 17% des décès humains sont imputables au cancer, seulement 5% des éléphants meurent de tumeurs cancéreuses. Ils disposent d’un gène qui se « réveille » en présence de séquences d’ADN défectueuses et qui tue rapidement les cellules infectées. Une équipe autour de Vincent Lynch de l’Université de Chicago et de l’Université d’Utah évalue actuellement les possibilités de transférer ce processus sur le corps humain. Une lueur d’espoir ?

Les éléphants disposent d’une concentration importante du gène p53 (20 fois plus que  l’homme) qui lui, est couplé à un « pseudogène », LIF6, une protéine qui s’attaque aux cellules porteuses de leucémie et qui les tue très rapidement. Puisque ce « pseudogène » somnole en temps normal et ne se « réveille » qu’en présence de cellules malades, Vincent Lynch a nommé ce gène « gène zombie », tout en indiquant que ce mécanisme existe chez les éléphants depuis des millions d’années.

L’équipe de scientifiques espère maintenant trouver une voie permettant de transférer ce processus sur l’homme. Une série d’expériences où les scientifiques avaient introduit un gène LIF6 dans l’ADN de souris, a généré la même réaction que chez les éléphants : l’organisme des souris se défendait aussi rapidement contre des cellules cancérigènes que celui des éléphants. Désormais, la science mettra tout en œuvre pour réussir cette transposition du procédé sur l’homme. Un vrai espoir serait-il en train de naître ?

Vous trouverez l’intégralité du rapport de l’équipe de chercheurs si vous CLIQUEZ ICI !

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