Eurodistrict : CUS / Ortenau et communes hors CUS… Et si… ?
Et si..., précisément, des nouveaux profils recherchés par le nouveau président Roland Ries allaient véritablement rendre cette structure indépendante et majeure dans ses projets, décisions et résultats ?
(Par Yveline Moeglen) – L’idée de projets propres à la structure rappelée par l’adjointe strasbourgeoise Nawel Rafik-Elmrini fut la première idée lancée par le Président Chirac et le Chancelier Schröder en 2004, au moment de lancer ou de relancer l’idée d’un Eurodistrict CUS / Ortenau.
Ils souhaitaient un «laboratoire européen» sur une terre déjà profondément européenne et internationale qui devait montrer à l’ensemble des pays de l’UE que le terreau transfrontalier pouvait se transformer en terre «à cultiver l’Europe», une Europe pour la famille, pour l’emploi, pour la santé, pour la jeunesse, pour l’économie… Ils rappelaient ainsi que tous ces sujets de la vie quotidienne, pour se développer, passent en premier lieu par la «case» régions transfrontalières !
Et si… les mentalités étaient enfin mûres pour négocier le «virage» du transfrontalier à l’Europe, laissant peu à peu la coopération locale aux structures déjà en place ?
Et si… grâce à une certaine nouvelle indépendance il était maintenant possible de sortir des contraintes imposées des «nationaux» réticents à l’idée d’«aventure européenne» sur sol français ou allemand ?
La CUS ou plutôt la nouvelle Eurométropole, les communes hors CUS adhérentes à l’Eurodistrict et l’Ortenau ont aujourd’hui les moyens de nous faire à nouveau rêver à «l’Eurodistrict» que nous méritons !
Et si… l’Eurodistrict 2015 récoltait enfin les bénéfices d’une crise ?
Yveline Moeglen, ancienne vice-présidente de la Région Alsace, adjointe aux affaires internationales de la ville de Strasbourg, fervente combattante pour la chose franco-allemande, co-auteur du premier livre sur l’Eurodistrict, publie régulièrement des tribunes sur Eurojournalist(e).
Merci, chère Yveline, de nous faire à nouveau rêver de réalisations à la hauteur du rêve européen ! Regardons et travaillons donc, tout près en nos Eurodistricts comme plus loin, selon l’étymologie de Large-Vue qui sous-tend notre nom, donc notre vocation d’Eur-Ope, si vivement rappelés lors des manifestations de ce 11 janvier qu’ils semblent résonner dans cette définition centenaire, mais immortelle, du grand Apollinaire :
“La victoire avant tout sera
de bien voir au loin,
de tout voir
de près…”
Bonne année 2015 donc à vous-même, ainsi qu’à l’Eurojournalist(e) et à la naissante Eurométropole de Strasbourg !