Eurojournalist(e) – Les cinq ans du premier quotidien franco-allemand

Aujourd’hui, le premier quotidien franco-allemand en ligne fête ses cinq ans. Une occasion pour un petit bilan intermédiaire - et des remerciements !

5 ans ! Aujourd'hui, notre canard transfrontalier paraît depuis 5 ans ! Foto: Gabi Schoenemann / www.pixelio.de

(KL) – Lorsque le 16 septembre 2009, le premier quotidien franco-allemand en ligne a été lancé sous le nom de «2Ufer-2Rives», personne ne croyait que ce nouveau média pour le Rhin Supérieur puisse survivre. Cela fait aujourd’hui cinq ans et les voix des experts, spécialistes des médias et pros de tout genre qui estimaient que nous n’allions tenir «maximum trois à six mois», on ne les entend plus. Et nous, nous nous préparons aux cinq ans à venir…

De tels jubilés constituent aussi un occasion pour tirer un bilan. Et ce bilan, il est mitigé. Ce qui est positif, c’est que ce média ait pu se faire sa place dans le paysage médiatique du Rhin Supérieur et ce, malgré plusieurs changements de nom forcés. Le nombre de lecteurs et lectrices prouve qu’il y a de la place pour un média bilingue et à vocation régionale qui met un accent particulier sur les sujets européens. Et nous sommes heureux que le bilinguisme de notre média ne constitue pas un obstacle, mais au contraire, il nous distingue d’autres médias.

Au bout de cinq ans, l’organisation de notre média ressemble à celle de ses débuts. Nous n’obtenons toujours pas de soutien publique, nous travaillons toujours et depuis cinq ans de manière bénévole et cinq ans peuvent être longs lorsque vous travaillez tous les jours à titre bénévole. Ce qui nous conduit vers notre souhait pour les cinq ans à venir – que l’on cesse de nous taper sur l’épaule en nous assurant à quel point notre canard est formidable pour le Rhin Supérieur. Il serait mieux de nous permettre enfin de structurer notre travail rédactionnel, de payer au moins une reconnaissance à nos contributeurs réguliers et aussi les frais associés à notre travail. Car après cinq ans, nous estimons avoir apporté nos preuves quant à notre capacité de réaliser un tel média de manière pérenne.

Bien entendu, un tel jubilé est aussi l’occasion de remercier tous ceux qui ont contribué et qui contribuent à ce projet pendant ces cinq ans. Je tiens à remercier notre partenaire le plus fidèle, la fondation strasbourgeoise Fondation Entente Franco-Allemande (FEFA) qui était la première à croire en notre projet, mais aussi nos partenaires comme la chaine TV du Parlement Européen EuroparlTV, le plus grand quotidien français en ligne Mediapart et le Sportclub Freiburg. Nous sommes actuellement en train d’actualiser nos conventions avec ces partenaires et les remercions pour la confiance qu’ils nous portent.

Depuis le premier jour, notre éditorialiste français Alain Howiller porte ce projet à mes cotés et je ne le remercierai jamais assez. Peu de journalistes disposent d’une telle culture et connaissance profonde de la politique en France et en Allemagne et ses articles comptent parmi les papiers les plus lus sur Eurojournalist(e). Je tiens également à remercier les collègues actuels et passés – Arne Bicker, Claude Truong-Ngoc, Peter Küchler, Phil Bergdolt, Rainer Blocher, Christoph Panzer, Anette Post, Antoine Spohr, Bernard Guerrier, Yveline Moeglen, Werner Buchholz, Pierre Max, Alexis Lehmann, Martin Kissel, Gregor Knoell, Conny Langer, Bernd Hatesuer, Rainer Wieland, notre expert football Martin Wagner, Udo Seiwert-Fauti et tous ceux qui accompagnent ce projet de près ou de loin. Et je m’excuse auprès de tous ceux que j’ai oublié dans cette liste. Mes remerciements vont également aux collègues dans les différents services de communication dans les administrations, autorités et organisations privées – à tous ceux et celles avec qui nous avons le privilège de travailler de manière aussi positive et amicale.

Et, logiquement, mes premiers remerciements vous appartiennent à vous, chers lecteurs et lectrices. C’est votre fidélité qui fait que Eurojournalist(e) existe toujours. Car nous avons sérieusement songé, plus d’une fois, à jeter l’éponge. Ce que nous avons toujours reporté car de milliers de lecteurs et lectrices, cela représente pour nous une mission pour continuer. Restez donc avec nous aussi pour les cinq ans à venir et oui, il y a quelque chose que vous pourrez faire pour soutenir notre développement : recommandez-nous ! Envoyez des liens vers nos articles dans vos réseaux, abonnez-vous à notre Newsletter, recommandez-nous à vos amis, connaissances et collègues. Pour que cette aventure d’un média bilingue pour le Rhin Supérieur puisse continuer.

Très cordialement et je lève une petite coupe de champagne aux cinq ans à venir !

Bien à vous,

Kai A. Littmann
Rédacteur en chef et éditeur

3 Kommentare zu Eurojournalist(e) – Les cinq ans du premier quotidien franco-allemand

  1. Yveline MOEGLEN // 16. September 2014 um 0:50 // Antworten

    C’est la variété des sujets et la participation spontanée et démocratique des lecteurs franco-germano-suisses qui font la force et la notoriété de ce média unique et tri national….
    Ecrire et commenter dans la plus grande transparence l’actualité transfrontalière, européenne et internationale en la mettant à la portée de toutes et tous , traduit la volonté de son créateur Kai LITTMANN de faire de l’ « Eurojournal » , le compagnon qu’on suit quotidiennement avec le plus grand plaisir … !

  2. Prost ou santé! ou les deux.

  3. Merci beaucoup pour ces commentaires encourageants !

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