Europe – rêvons, le temps d’un week-end d’été

Il ne faut pas perdre l’espoir - même si cette Europe que nous vivons aujourd’hui est d’une imperfection ahurissante, il est toujours possible de l’améliorer. Si on le veut.

Vue d'en haut, elle est belle, notre Europe. Alors, pourquoi ne pas la rendre vraiment belle ? Foto: NASA / Wikimedia Commons / PD

(KL) – Rien dans cette Europe libérale, dévouée aux marchés financiers, aux banques et au grand capital, n’est donné par Dieu, tout a été crée par l’homme. Dans toute son imperfection, car l’homme est tout sauf parfait. Mais si ce constat est un peu amer, il comporte aussi un grand espoir – celui de pouvoir améliorer les choses. Car ce qui a été fait par l’homme, peut aussi être défait par l’homme. Il suffit de le vouloir.

On peut prendre n’importe quel sujet de l’actualité et on constate que l’Europe va mal. Les clivages sociaux commencent à peser sur l’existence de ceux qui subissent les pressions, sans que ceux qui font pression, aient une mauvaise conscience. Pour sauvegarder notre petit confort, on claque la porte à ceux qui voudraient venir – pourtant, tous les ans, à Noël, nous fêtons la fête du partage et nous sommes fiers de nos traditions chrétiennes qui font de nous «les bons».

Nous assistons, les bras croisés, à la paupérisation du sud de l’Europe, nous acceptons à ce que l’on tue des gens en Méditerranée, nous estimons que les valeurs démocratiques puissent être sacrifiées pour une prétendue «sécurité» qui, en vue de la politique menée en notre nom, est tous les jours un peu plus menacée.

Nous exploitons les plus faibles, la nature, l’environnement – pour que nos voitures puissent rouler à 240 km/h, nous détruisons la planète pour sauver des emplois. Mais si de plus en plus de gens s’indignent, se révoltent, en ont marre, ils oublient que nous disposons du moyen pour changer tout cela. Il suffit de le vouloir et de le faire. En votant autrement à l’avenir.

Etre mécontent, râler le soir dans le bistrot du coin, cela ne suffit plus. L’heure de l’engagement citoyen est venue, le silence se rend coupable de complicité. Nous arrivons sur des questions fondamentales qui pourraient faire du deuxième plus petit continent du monde soit, une terre démocratique et humaniste, soit le continent des criminels en costume-cravate qui sont responsables de la descente aux enfers du Monde entier.

Ensemble, nous pourrons être forts, mais sans solidarité, nous pourrons aussi constituer une masse d’inertie qui justement, permet aux autres de mener cette politique néfaste à laquelle nous assistons aujourd’hui. Pour le week-end, une petite citation d’Albert Einstein – «pour être un membre irréprochable d‘un troupeau de moutons, il faut, avant tout, être un mouton»… excellent week-end !

Kommentar hinterlassen

E-Mail Adresse wird nicht veröffentlicht.

*



Copyright © Eurojournaliste