Europe – Russie : on arrive dans une impasse
Après les sanctions prononcées par l’UE contre la Russie, celle-ci décide à son tour de „punir” les Européens. L’escalade continue.
Lorsque Poutine fermera le robinet, les Européens devront rapidement trouver des solutions. Foto: Philippeperchoc / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 3.0
(KL) – Le ton se durcit entre la Russie et l’Europe. Après les sanctions décidées par l’UE en début de semaine, visant non seulement des individus, mais également le secteur bancaire et les exportations d’armes, c’est au tour de Vladimir Poutine de tirer son joker. On voit mal comment les deux blocs pourraient se rapprocher à nouveau.
L’arme la plus puissante de Vladimir Poutine, ce ne sont pas les missiles, mais l’énergie. Plus précisément le gaz naturel. La Russie dispose d’environ 40% des réserves de gaz naturel et suite aux nouvelles sanctions contre la Russie, Poutine a annoncé une hausse du prix du gaz russe. Une mesure qui doit produire des sueurs froides dans certains pays européens qui dépendent des livraisons de gaz russe.
Avec le contrat sur la livraison de gaz naturel conclu entre la Russie et la Chine, Poutine s’est rendu indépendant du marché européen. S’il doit encore attendre quelques années avant que les infrastructures soient construites entre la Russie et la Chine, il n’est pas pressé. Ce sont des pays européens qui dépendent plus de lui que lui d’eux.
Certains observateurs européens estiment que les sanctions puissent ébranler le soutien du peuple russe pour son leader, mais ils se trompent. Actuellement, 82% des Russes pensent que le vol MH17 ait été abattu par l’armée ukrainienne et que la Russie soit accusée à tort. La machine de la propagande est aussi bien huilée que celle dans l’Ouest. La Russie s’est rangée derrière son président qui lui, a une sorte de “carte blanche” pour agir comme il veut.
Et Poutine n’entend pas s’arrêter là. Il a également annoncé des “difficultés” pour les banques occidentales opérant en Russie et, à compter du 1er Aout 2014, il arrête les importations de fruits et légumes en provenance de la Pologne, en guise de punition pour le soutien polonais du gouvernement pro-européen à Kiev.
Pendant ce temps, les combats se poursuivent dans l’Est de l’Ukraine. Et le froid s’est installé entre la Russie et le monde occidental. Si Poutine ferme le robinet du gaz naturel russe, le terme “guerre froide” risque de prendre tout son sens cet hiver.
Les amis mettons-russes que nous avons reçu chez nous ne seraient pas mécontents de se retrouver dans le giron de la Russie.
À peine les manifestations d’indépendance fêtées, Madame, à été poussée à la porte de la Poste où elle était pourtant appréciée et Monsieur a appris qu’il devait travailler 2 ou 3 ans de plus pour toucher une retraite. Ayant pris une part active aux manifs pour l’adhésion au capitalisme, Il leur à été douloureux de vivre leur nouvelle liberté.
Ils n’iront pas raconter à la télé qu’ils espèrent retourner à leur régime premier.
Nous avions écrit lettons-russes.