Faire face à la crise

Fabien Schertz s’était lancé dans son activité professionnelle en Décembre 2019. Trois mois plus tard, le monde n’était plus le même. Au lieu de déprimer, Fabien Schertz a retroussé les manches…

Fabien Schertz - une attitude positive qui assure le succès pendant et après la pandémie. Foto: Marine Dumény / Eurojournalist(e)

(KL) – Lorsque le Savernois Fabien Schertz a lancé son entreprise de services à domicile en Décembre 2019, personne ne pouvait savoir que trois mois plus tard, la France allait se retrouver dans un confinement strict qui rendait toute activité plus que compliquée. D’aucuns auraient jeté l’éponge à ce moment-là, mais pas Fabien Schertz. Au contraire. En adaptant dès le mois d’avril 2020 ses protocoles de travail à la situation pandémique, Fabien Schertz a réussi un pari fou – adapter ses services à un format « compatible Covid » et réaliser une belle croissance. Malgré la crise.

Les équipes de Fabien Schertz ne cessent de s’agrandir. Au début, ils étaient 3 à s’occuper des services proposés (ménage, repassage, garde d’enfants – dans toute l’Alsace du Nord), aujourd’hui, après une année de crise, ils sont 14. Et la croissance continue. « Nous avons très vite développé un protocole sanitaire qui s’applique autant à nos salariés qu’à nos clients », raconte Fabien Schertz, « au début, il fallait encore convaincre les clients qu’eux aussi, devaient porter un masque et respecter les gestes barrière en présence de nos équipes qui elles, bien entendu, étaient formées à travailler en intégrant toutes les consignes sanitaires. » Le résultat : la toute nouvelle clientèle de Fabien Schertz est restée fidèle pendant toute cette année de crise.

La demande pour les services à domicile est croissante. Les mesures contre la pandémie changent tout le temps et généralement avec un préavis très court, donc, souvent, les familles sont obligées à s’organiser et à se réorganiser en un rien de temps. Dans ce contexte, une aide extérieure est toujours la bienvenue et cette tendance risque de se confirmer aussi pendant la période « post-Covid ».

« Se lamenter, ça ne sert à rien », dit Fabien Schertz, « et nous n’allions pas arrêter notre travail au bout de trois mois, surtout dans la mesure où nos premiers clients sont tous restés fidèles en nous demandant même davantage d’interventions. » Et ceci explique la croissance improbable que la nouvelle société de Fabien Schertz a rencontrée pendant cette année de crise.

Voilà un autre exemple qui montre que l’attitude, la détermination et la flexibilité de s’adapter rapidement à un environnement changeant peuvent faire toute la différence. Gérer la crise actuelle en la considérant aussi comme une opportunité, c’est se donner toutes les chances de réussir, y compris après la crise pandémique.

Et les perspectives ? Pendant que les uns parlent de réduire leurs activités, Fabien Schertz prévoit l’ouverture d’une succursale, probablement dans la région de Molsheim, donc, plus proche de Strasbourg. On ne serait pas étonné de voir prochainement les équipes de Fabien Schertz aussi dans la capitale européenne.

Il est rassurant de voir des équipes de jeunes qui bravent la morosité ambiante, qui se lancent et qui retroussent les manches. Le monde de demain sera sans doute différent, mais s’il pouvait être dirigé par des gens affichant un tel positivisme, tout ne serait alors pas perdu !

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1 Kommentar zu Faire face à la crise

  1. La ou ils travaillent. Les pauvres travaillent surtout dans l’agriculture et les services et sont en general independants ou employes de maniere informelle, principalement dans des microentreprises et des entreprises familiales. Ceux qui travaillent dans le secteur informel des services subiront sans doute plus durement les premiers impacts. Par ailleurs, un grand nombre de personnes vulnerables sans pour autant etre pauvres vivent de plus en plus de petits boulots en free-lance et precaires, en particulier dans les pays a revenu intermediaire, et risquent donc de basculer dans la pauvrete. Ceux qui travaillent dans l’agriculture devraient, du moins au debut, mieux faire face a d’eventuelles ruptures d’approvisionnement ou a une hausse des prix de l’alimentation, mais au fil du temps ils subiront probablement les consequences de la baisse de la demande dans les zones urbaines. Leur forte dependance aux services publics, notamment la sante et l’education. A court terme, l’acces limite a des services de sante de qualite et abordables risque d’avoir des effets devastateurs en cas d’infection dans la famille, tandis que les fermetures d’ecoles peuvent entrainer une diminution de la ration alimentaire journaliere chez les enfants de familles pauvres qui dependent des programmes d’alimentation scolaire. A long terme, les repercussions des mois de scolarite perdus et de l’interruption des interventions aupres de la petite enfance, des consultations medicales et des services nutritionnels peuvent etre particulierement importantes pour les enfants des familles pauvres, en nuisant au developpement de leur capital humain et a leur situation economique future.

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