Festival AUGENBLICK : c’est parti !

De grands films toute la journée pendant 3 semaines

Festival AUGENBLICK : dans Kameradschaft (La Tragédie de la Mine), G.W.Pabst s'inspire de la tragédie de Courrières Foto : Unkn. / Wikimédia Commons / CC-BY-SA PD

(MC) – Mardi soir, AUGENBLICK a commencé fort à Erstein, avec le film très drôle de Franziska Meletzky, Vorwärts immer (2017), où on peut voir un pseudo-Erich Honecker écraser les lunettes de sa Margot et chercher ses pantoufles, entre autres turpitudes victimaires. Le Festival a continué hier avec le début de la Rétrospective G.W. Pabst et celui de l’Hommage à Andreas Dresen, dont nous pourrons bientôt voir le film consacré à Gerhard Gundermann : un chanteur fort, profond et complexe de l’ex-RDA.

Dans les cinémas, la foule des grands jours réchauffe ces heures blafardes de novembre et lui prête la lumière qu’elle n’a pas au-dehors… Ce Festival est l’une des meilleures choses qui puissent arriver aux Alsaciens et aux échanges franco-allemands ; il permet une entrée privilégiée dans la (ou les) culture(s) de langue allemande ou un approfondissement.

Nos petits yeux émerveillés s’écarquillent : nous pourrons voir de nombreux films tous incontournables. Comment choisir et organiser sa journée ? C’est parfois difficile.

Au programme aujourd’hui, le 8 novembre : nous mentionnerons simplement, à ne pas manquer surtout, La Tragédie de la Mine (réalisé en 1931) de G.W. Pabst. Ce film est inspiré par la tragédie de Courrières, survenue en 1906, qui a coûté la vie à 1099 êtres humains. La mine se trouve en Lorraine (du moins, dans le film… Courrières, la source d’inspiration, se trouve  dans le Pas-de-Calais), juste sur la frontière allemande/sarroise. Des mineurs allemands mettent en œuvre une belle solidarité ouvrière et viennent sauver leurs camarades français de l’incendie souterrain qui continue à ravager le fond des galeries. Le réalisateur allemand glorifie l’aide qu’ont apportée aux blessés les travailleurs allemands, et il a bien raison de le faire.

Ensuite, AUGENBLICK continuera avec la suite de l’Hommage à Andreas Dresen.

En un mot, nous sommes gâtés ! En passant, on peut remarquer que cette année au moins, les films « de mœurs » (comédies et surtout drames) prédominent et l’emportent en nombre sur les œuvres politiques ou sociales. Cela nous donne sans aucun doute un aperçu pertinent sur la production allemande, suisse et autrichienne actuelle.

Pour les détails du programme es films que l’on peut voir à Strasbourg, mais aussi à Mulhouse, Guebwiller et en d’autres endroits : https://festival-augenblick.fr/. Le programme peut se trouver facilement dans toutes les salles de cinéma indépendantes alsaciennes.

 

 

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