Flixbus : une idée s’impose

Après une sorte de « rachat hostile » du marché entier, les bus de grande ligne « Flixbus » ne s'arrêtent plus.

Même sur les autoroutes françaises (comme l'A4 ici), on voit de plus en plus ces bus verts. Foto: Kevin.B / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0int

(KL) – Au début, personne ne pensait que le concept pouvait se pérénniser. Les premiers bus de grande ligne en Allemagne suscitaient de l’intérêt, surtout grâce à des tarifs imbattables. De nombreux cncurrents de « Flixbus » émergeaient, la Poste lançait son propre réseau de bus, la Bahn ouvrait plusieurs lignes considérées comme intéressantes (comme Freiburg – Munich) et un moment donné, plus d’une dizaine d’entreprises proposaient des trajets en bus de grande ligne, s’amusant à faire une surenchère d’offres spéciales, jusqu’à ce que « Flixbus » ne se mette à acquérir, l’un après l’autre, ces concurrents qui perdaient tous de l’argent et étaient, par conséquent, en vente à des prix dérisoires. Et cette stratégie allait payer. Pour le plus grand plaisir de « Flixbus » et des voyageurs. Qui eux, peuvent voyager en toute tranquillité – pour le reste de l’année, « Flixbus » ne prévoit aucune augmentation des tarifs.

En rachetant ses concurrents, « Flixbus » s’est non seulement dotée d’un parc de véhicules impressionnant, mais surtout d’un réseaux imbattable en récupérant les licences pour les liaions dont les concurrents repris disposaient. Aujourd’hui, la part du marché de la flotte verte est estimée à 90% en Allemagne et dans les autres pays européens, on aperçoit de plus en plus les bus de cette marque.

Si la Poste et surtout la Bahn s’étaient rapidement retirées de ce marché jugé trop peu prometteur, les deux entreprises doivent s’en mordre les doigts aujourd’hui – en 2017, « Flixbus » s’attend à 40 millions de passagers, 10 millions de plus qu’en 2016. Ce qui représente déjà quasiment la moitié des passagers empruntant l’ICE (83,4 millions de passagers), le TGV allemand.

Pendant que certains observateurs critiquent la position de quasi-monopoliste de « Flixbus », l’entreprise veut maintenant se mettre à gagner de l’argent, soit cette année ou au plus tard, en 2018.

Tout porte à croire que nous devrions nous habituer à voir du vert sur nos autoroutes partout en Europe…

1 Kommentar zu Flixbus : une idée s’impose

  1. Yveline MOEGLEN // 29. Mai 2017 um 2:35 // Antworten

    C”est un excellent moyen pour les jeunes et….les moins jeunes ! À tarifs exceptionnels !

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