Français et Allemands fêtent ensemble le 3 octobre

Il n’y a pas si longtemps que ça qu’il était impensable que la Fête Nationale allemande soit célébrée à Strasbourg. Depuis, les choses ont heureusement évolué.

Une belle rencontre franco-allemande à l'occasion d la Fête Nationale allemande. Foto: © Kai Littmann

(KL) – Jeudi soir, au Hilton à Strasbourg, le Consul Général d’Allemagne Julius Georg Luy et le Consul Hubertus von Legge avaient convié le «tout Strasbourg» à une réception à l’occasion du 3 octobre, la fête nationale des Allemands. Si la moitié de la salle était occupée par des militaires en «uniforme 21», l’autre moitié était constituée par les acteurs du franco-allemand dans la région.

Que ce soient le représentants du monde académique, des institutions privées comme la FEFA, de la ville, de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau, du sport, du Centre Européen de la Consommation – peu de personnalités manquaient à l’appel franco-allemand.

Après le discours du Consul Général, en trois langues, s’il vous plait, les deux hymnes nationales ont été chantés. D’abord «Einigkeit und Recht und Freiheit», ensuite la Marseillaise. Une belle opposition de style. Si l’hymne allemand est certes moins belliqueux et sanglant, la Marseillaise présente un avantage de taille – elle se chante mieux, plus facilement, avec plus d’émotion. Après tout, les paroles ne sont que des paroles et la Marseillaise représente bien plus qu’un air de musique. A noter – la Marseillaise était chantée au moins aussi fort que l’hymne allemand…

De telles soirées ne servent pas uniquement à flatter l’égo des participants. Pour de nombreux acteurs du franco-allemand, il s’agit d’une occasion pour renouer les contacts, pour prendre rendez-vous pour discuter des prochains projets – ce type de «réseautage» est en effet très utile.

Et la symbolique ?`La symbolique d’une célébration de la fête nationale allemande à Strasbourg n’a pas de prix. Dans son allocution, le Consul Général Luy rappelait à juste titre la rencontre entre les deux présidents Gauck et Holland au Hartmannswillerkopf le 3 aout dernier – depuis les guerres du siècle dernier, nous avons effectivement parcouru un long chemin entre la France et l’Allemagne. Fort – Julius Georg Luy a trouvé les mots justes pour remercier la France et l’Alsace pour avoir tendu la main aux Allemands après la dernière guerre.

Seul petit bémol – pendant que les Allemands partaient pour un long week-end de congé, les Français doivent travailler aujourd’hui. Dans la région du Rhin Supérieur, il serait préférable de fêter autant le 14 juillet que le 3 octobre ensemble, sur les deux rives du Rhin. Dans quelques années ?

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