František Zvardon – « Mon Alsace » (29)
Dans cette série, František Zvardon invite les lecteurs et lectrices d'Eurojournalist(e) à une découverte de l'Alsace. La deuxième partie est consacrée à la ville de Wissembourg.
(KL) – « Quand je me balade à Wissembourg », raconte František Zvardon, « j’ai l’impression que les siècles me regardent pour me rappeler que nous ne sommes rien face au temps qui passe… ». Il est vrai qu’à Wissembourg, l’histoire est présente à chaque coin de rue. Avec des souvenir compliqués, avec un présent formidable.
Les remparts de la ville ne l’ont pas épargnée, ni pendant la Guerre des Trente Ans, pas non plus à la fin de la Décapole et encore moins lors de la guerre franco-prussienne 1870/71, sans parler des dernières semaines de la IIe Guerre Mondiale en 1945. Si chacune de ces guerres a laissé des traces, Wissembourg, comme les autres villes et villages a fait preuve de résilience, a survécu à toutes ces batailles, a fait sa paix avec sa propre histoire.
La leçon à retenir, c’est que l’Alsace est forte. Pendant les siècles du déchirement entre la France et l’Allemagne, l’Alsace a développé une identité à part, une conscience forte, une autonomie d’esprit que rien ne pourra changer, ni des changements politiques, ni des réformes administratives.
L’Alsace n’avait d’autres choix que de surmonter l’histoire, les traumatismes, les changements de gouvernance. Et à Wissembourg, en plus, on a su garder les traces de cette histoire sans en faire des lieux de lamentation, au contraire. Aujourd’hui, à Wissembourg comme ailleurs, on est fier de son histoire, de son présent et de son avenir !
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