Freiburg aussi solidaire avec les victimes des attentats

Le monde entier est choqué. Dans la région frontalière avec la France, la région du Rhin Supérieur, on le montre. Comme à Freiburg.

Ce message a été déployé devant l'Institut Français à Freiburg. Les gens s'y arrêtent, le coeur serré. Foto: Eurojournalist(e)

(KL) – Dimanche, un jour et demi après les attentats de Paris. A l’ombre de la cathédrale, le «Münster», se trouve l’Institut Français de Freiburg, l’endroit le plus visible de la présence française dans la ville. Sur les pavés, juste devant l’entrée de l’Institut Français, un tissu est déployé sur le sol, maintenu par des bougies, disant : «Nous pensons aux victimes de l’attentat – wir denken an die Opfer des Anschlags». Dans les deux langues.

Une jeune femme est assise devant ce message de solidarité, on entend une harpe jouer doucement devant la cathédrale, les gens s’arrêtent et regardent, le cœur serré, dans le calme, dans la simplicité. Une scène comme on peut l’observer partout dans le monde en ce dimanche où peu à peu, les gens commencent à comprendre l’ampleur de ce qui s’est passé à Paris.

Malgré le beau soleil, malgré les températures clémentes pour la mi-novembre, une tristesse immense s’est installée sur la place de la cathédrale, comme ailleurs, les gens ressentent le besoin de se retrouver, dans le calme, sans parler et de toute manière, que pourrait-on bien dire face aux horreurs qui frappent Paris, la France, l’Europe, le monde ? Les gens ont les larmes aux yeux, face à ce simple message de solidarité, d’amour pour nos voisins français. Mais on n’entend rien, sauf cette douce musique de la harpe.

Après le choc, c’est la tristesse. Et les voisins allemands se tiennent aux côtés de la France, souffrent avec eux. En toute simplicité.

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