Gérard ! Déchéance d‘un ancien grand acteur.

La Russie et l'alcool n'ont pas fait du bien à celui qui fut un des plus grands acteurs du cinéma européen. Foto: Vincent Roche / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 2.0

(KL) – Mon Dieu ! A l‘époque, l‘homme comptait parmi les meilleurs acteurs du monde. Il faisait partie de la crème de la crème du cinéma français – pensez seulement à des films comme «Les Valseuses» avec Patrick Dewaere et Miou-Miou – génial ! Mais ce genre de film, c‘était bien avant qu‘il n‘incarne sa propre personnalité dans le rôle d’Obélix…

Car les potions ne sont pas uniquement le problème d‘Obélix (qui n‘a pas le droit de boire la potion magique), mais aussi de Gérard (qui boit comme un mule). Dans une interview, il a fièrement énuméré sa consommation d‘alcool qui le disqualifie définitivement comme idole pour la jeunesse française.

«Je commence à 10 heures du matin», a confié l‘ancien grand acteur. «mais je ne peux pas boire comme une personne normale.» Dans la journée, selon le calcul de ce pauvre homme, il descend jusqu‘à 14 (!) bouteilles de vin, sans compter les spiritueux, le champagne et tout le reste qui s‘y ajoute. Et on commence à comprendre pourquoi le cerveau de Gérard ne lui permet plus de distinguer entre les bonnes et les mauvaises fréquentations.

Et du coup, on comprend l‘état de cet homme qui s‘est fait virer d‘un avion après avoir uriné dans le couloir – il perd la boule. Son évasion fiscale vers la Russie, ses accidents de Scooter dans un état d‘ébriété, ses interviews irritants – l‘homme n‘est plus qu‘une ombre de lui-même, gravement atteint par la maladie de l‘alcoolisme. Le grand acteur est devenu un grand éthylique qui, pire encore, se trouve en phase de déni, en minimisant un comportement que l‘on ne peut qualifier autrement que de suicidaire.

Et visiblement, Gérard s‘est entouré que de claqueurs – mais il lui faudrait quelqu‘un pour le secouer et pour l‘envoyer dans une clinique spécialisé. Il est vraiment triste de voir l‘un des plus grands talents du grand écran de tous les temps sombrer dans une telle déchéance.