« Il y avait beaucoup de monde »…

Jacques Schmitt a rencontré beaucoup de monde lors de son 5e Itinéraire Européen - un vrai ambassadeur de l'Europe. Foto: Eurojournalist(e)

(KL) – Pendant 18 étapes à travers l’Espagne, le Portugal et la France, Jacques Schmitt a rencontré de milliers d’Européens et d’Européennes sur son 5e Itinéraire Citoyen Européen – et son constat est simple. « Partout, les gens m’ont parlé d’une Europe Sociale et des valeurs européennes » – et ils attendent beaucoup de l’Europe. Mais pas de l’Europe telle qu’elle se présente actuellement.

Parti de Perpignan, tournant un peu partout en Espagne pour remonter la côte atlantique au Portugal, Jacques Schmitt a bouclé ce 5e Itinéraire Citoyen Européen par un crochet par la Bretagne. En se réjouissant d’une part que la foi des Européens en notre continent est toujours intacte, mais en constatant lors de ses nombreux entretiens que les gens sont frustrés par une Europe « où l’argent va à l’argent », du moins, selon Jacques Schmitt, c’est ainsi que les gens perçoivent l’Europe actuellement.

Le 5e Itinéraire Citoyens Européen était marqué par des événements de toute sorte, à commencer par le « Brexit » qui comptait parmi les sujets les plus importants sur le stand de Jacques Schmitt, mais aussi par l’EURO 2016 (« en Espagne, les gens étaient davantage atterrés par la défaite contre l’Italie que par les problèmes du chômage… ») et à l’arrivée à Strasbourg, l’Europe avait encore une fois changé suite à l’attentat de Nice. Mais tous ces éléments ne semblent pas changer l’attitude fondamentale des peuples européens vis-à-vis de l’Europe – « les gens rêvent d’une Europe sociale et humaniste », souligne Jacques Schmitt.

Et ce sont les jeunes qui, contrairement à ce que pensent les vieux, s’intéressent le plus à l’Europe. « Plus de 30% des visiteurs sur mon stand étaient des jeunes, cette ‘génération Erasme’ qui elle, a une attitude toute évidente en ce qui concerne l’Europe ». Seuls les 35 – 55 ans semblent se désintéresser aux questions européennes – frustrés par une politique dans laquelle ils ne se reconnaissent plus.

Organisé avec le soutien de la ville de Strasbourg, ce 5e Itinéraire Citoyens Européen s’est donc achevé à Strasbourg, la capitale européenne qui elle, comme l’a constaté Jacques Schmitt, a du mal à être perçu comme le fief de l’humanisme européen. « Le message passe mal », dit Jacques Schmitt, « il faudra faire beaucoup plus pour asseoir le rôle de Strasbourg, l’Européenne ».

Après une courte pause, Jacques Schmitt se mettra à organiser le 6e Itinéraire Citoyen Européen – son association « Unir l’Europe » à ses côtés. Pour transporter les vraies valeurs européennes, l’Europe aurait besoin de bien plus d’ambassadeurs comme Jacques Schmitt. Bravo et vivement le 6e Itinéraire Citoyen Européen en 2017 !