Inégalités dans le monde : Le pourcent qui fâche

Un petit pourcent de la population mondiale possède la moitié de la richesse de la planète. Ce qui n’est pas seulement ennuyeux, mais carrément dangereux.

La pauvreté des uns fait le bonheur des autres. Un pourcent de la population mondiale possèede la moitié de la richesse de la planète. Foto: Alex Proimos / Sidney, Australia / Wikimedia Commons / CC-BY 2.0

(KL) – L’inégalité, c’est peut être le plus grand problème du monde. Car la mauvaise répartition des richesses crée des conflits sociaux, constitue la base de révolutions et contribue largement au mécontentement de la population. Quelque part, ce fait est en partie aussi responsable du terrorisme dans le monde.

Selon l’organisation «Oxfam», le monde aura atteint ce quota dans un an exactement. Et, elle tire la sonnette d’alarme. Il est inconcevable qu’un pauvre petit pourcent de la population mondiale se partage la moitié des richesses du monde, tandis que de millions de personnes vivent dans le besoin et dans la pauvreté la plus absolue. Dans ce pauvre petit pourcent, la fortune moyenne s’élève à 2,3 millions d’euros – de quoi se couler des jours paisibles. Mais pendant combien de temps encore ? Et cela continue – la deuxième moitié de la richesse mondiale et détenu par seulement 20% de la population mondiale. Les 80% de la population mondiale restants doivent se partager 5,5% des richesses. Donc, une bouchée de pain.

«Oxfam» préconise des mesures d’urgence. Par exemple une vraie lutte contre les multinationales itinérantes qui évitent de payer des impôts, comme les Apple, IKEA, Pepsico et Cie. Autre mesure que de nombreux experts demandent depuis de nombreuses années – il faut taxer le capital et non pas le travail. Pour «Oxfam», il faut également que nos gouvernements s’imposent face aux groupes de lobby «qui s’opposent à un monde plus juste et capable de se développer». Avec des politiques comme Jean-Claude Juncker, le Président de la Commission Européenne, nous sommes mal barrés…

Pour «Oxfam», il faudra également introduire des salaires minimums partout et veiller à une amélioration des services publics. Pour financer cela, il faut faire contribuer ceux qui s’engraissent de manière démesurée depuis toujours, sans toutefois être solidaires avec le monde.

A un jour du «Forum Mondial de Davos» où se rencontrent des chefs de gouvernements et d’états ainsi que des responsables de l’économie mondiale, ces inégalités figurent parmi les sujets à discuter. On prend les paris – tout le monde sera d’accord, tout le monde annoncera que des mesures seront prises et à la fin, rien ne se passera. Juncker, Merkel & Cie. sauront l’éviter. Car tant que l’austérité ne s’applique qu’aux gens aux faibles revenus, le pauvre petit pourcent pourra dormir sur ses deux oreilles. En regardant comment le monde va droit dans le mur.

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