Itinéraire Européen. Etape 3. Saragosse.

Rosa Magallon Botaya, maire-adjointe de la ville de Saragosse et Jacques Schmitt, voyageur européen. Foto: JS

(Par Jacques Schmitt) – Saragosse. L’Espagne, cette terre d’oppositions fortes, montre des signes de fatigue. Une fatigue des scrutins qui ressemble à celle en Grèce en Septembre 2015.

« Un sonrisa per un pays », un sourire pour le pays, annonce PODEMOS. En fait, l’électorat est fatigué de jouer entre partis classiques décrédibilisés et les nouveaux mouvements encore trop opportunistes comme PODEMOS qui tente une coalition mosaïque de toutes les gauches hors PSOE et Ciudadanos, parti qui a déjà perdu de son charme en attendant d’aller avec le plus fort qui sortira dimanche des urnes.

En plus, le gouvernement de Catalogne est mis à mal par des écoutes téléphoniques de son ministère de l’Intérieur, que le ministre dément devant une commission parlementaire. Une politique « olé » dans une Espagne qui « va mieux à la française ».

Du coup, UNIR L’EUROPE fait de la récupération citoyenne en donnant une parole ouverte sur l’Europe. Les espagnols espèrent que la France bougera politiquement si jamais le Royaume Uni devait voter en faveur du « Brexit ».

Je me fais une amie en la personne de la 3ème candidate sur la liste « UNIDOS PODEMOS », Rosa Magallon Botaya, maire-adjointe de la ville proche d’UTEBO. Comme les « réfugiés du SAHARA » tardent, nous improvisons une discussion sur l’Europe avec les militants peu nombreux.

Ici comme ailleurs, il est difficile de mobiliser pour des réunions publiques, même électorales. Mais pour finir, c’est UNIR L’EUROPE qui sort une urne pour déposer des propositions pour l’Europe. Et du coup, tout le monde se réveille et les discussions s’animent. Comme quoi, souvent il suffit de donner la parole aux citoyens et citoyennes…

Et demain, le 5e Itinéraire Européen continue…