Jeroen Dijsselbloem devrait démissionner immédiatement

Avant que Jeroen Dijsselbloem ne réussit à saccager définitivement la cohésion européenne, il vaudrait mieux qu'il démissionne. Foto: Rijksoverheid.nl / Wikimedia Commons / CC0

(KL) – Jeroen Dijsselbloem compte parmi les faucons de la politique monétaire en Europe. Ministre des finances néerlandais, il a hérité de la présidence de l’Eurogroupe et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a interprété cette mission avec autant de haine que Wolfgang Schäuble. Maintenant que Yannis Varoufakis a décidé de laisser sa place à quelqu’un qui «passe mieux» – une pétition en ce sens a été lancé par un citoyen belge et vous trouverez le lien en bas de l’article.

Pourquoi est-ce que les Dijsselbloem, Lagarde et Schäuble font de la situation en Grèce une histoire personnelle ? Sont-ils vraiment autant choqués par le simple fait que Tsipras ait demandé au peuple grec s’ils acceptaient de souffrir davantage pour assurer que les organismes financiers puissent continuer à encaisser les intérêts de leurs spéculations sur la misère grecque ? Est-ce que la démocratie est considérée par les responsables européens vraiment comme quelque chose d’aussi horrible ?

Ce que Dijsselbloem tente de vendre comme «le résultat des négociations», ressemble plus à un ultimatum formulé pour la Grèce. «Si vous voulez que nous continuons à vous avancer de l‘argent pour que vous puissiez payer les gains des spéculateurs internationaux, il faudra accepter de faire souffrir votre peuple encore plus» – cela n’est certainement pas le résultat d’une «négociation». Et lorsque Yannis Varoufakis s’est révolté contre ce chantage, il a été prié de quitter la salle. Négociation ?

Il est évident qu’il s’agit maintenant de trouver de nouvelles approches pour résoudre la situation en Grèce. Force est de constater que l’ensemble des acteurs a failli – le travail de la Troïka, pendant cinq ans, a certes assuré les bénéfices des organismes financiers, mais en même temps, il a cimenté la misère en Grèce comme dans aucun autre pays européen. Face à cette faillite, il est inconcevable de continuer comme si ces acteurs avaient fait un bon boulot – le contraire est vrai.

Maintenant, les politiques devraient suivre Yannis Varoufakis et laisser le terrain au spécialistes non-idéologique. Des solutions pour la Grèce, pour toute l’Europe pourront être trouvées, à condition que ceux qui sont partis en croisade contre la Grèce et le gouvernement Syriza, quittent également la salle. Ils ont commis toutes les erreurs possible, autant économiquement que politiquement, ils ont raté le «putsch» en Grèce et c’est pour cela que les citoyens européens devraient se faire entendre. Par exemple en signant la pétition qui demande la démission du malheureux chef de l’Eurogroupe. Vous pourrez signer cette pétition, si vous CLIQUEZ ICI !