La « 3D » – sauveur de l’humanité ?

Avec la bio-impression en 3D, le monde se lance dans l'ère du futur.

Des organes produits par bio-impression - ce n'est plus de la Science Fiction. Foto: Amy karle / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0int

(Lyacine Boulakhras) – Un groupe de scientifiques israéliens a annoncé ses recherches sur le cœur imprimé en 3D composé de tissus humains et de vaisseaux sanguins. Les organes bio-imprimés correspondront parfaitement aux caractéristiques immunologiques, cellulaires, biochimiques et anatomiques des patients humains. C’est l’une des avancées les plus importantes dans le domaine médical, à une époque où il y a de plus en plus d’opérations de transplantation cardiaque dans le monde.

Mais…. La bio-impression, c’est quoi ? Selon « Wikipédia » : « La bio-impression est une application biomédicale des procédés de fabrication additive permettant de produire artificiellement des tissus biologiques. La bio-impression peut être définie comme la structuration spatiale de cellules vivantes et d’autres produits biologiques en les empilant et en les assemblant en utilisant une méthode de dépôt, couche par couche, assistée par ordinateur pour développer des tissus vivants et des organes pour l’ingénierie tissulaire, la médecine régénérative, la pharmacocinétique et plus généralement la recherche en biologie ».

Dans le domaine de la bio-impression, la création d’organes fonctionnels est l’un des objectifs de nombreux chercheurs : du rein au pancréas, en passant par le foie, les avancées sont nombreuses et les perspectives larges. Grâce à la fabrication d’organes sur mesure, la technologie 3D peut complètement changer le domaine de la chirurgie, s’adaptant pleinement à la physionomie de chaque patient. Bien que la bio-impression en soit encore à ses balbutiements, les possibilités sont illimitées et peuvent bouleverser l’avenir de la médecine.

Le travail de ces chercheurs israéliens en est un parfait exemple : ils auraient pu réussir à imprimer en 3D, le cœur sous les ordres du chercheur Tal Dvir. Les scientifiques ont déclaré avoir commencé par des biopsies de tissus adipeux de différents patients. Ils transforment les cellules en hydrogels personnalisés qui constituent des bio-encres. Dans le même temps, ils extraient des cellules cardiaques et des cellules endothéliales et les reprogramment pour devenir des cellules souches pluripotentes. Le processus d’impression prend 3 à 4 heures.

Cependant, les scientifiques sont confrontés à des défis majeurs : ils disent qu’ils essaient de comprendre comment faire pousser des cellules pour obtenir suffisamment de tissus pour reconstruire des centaines de cœurs aujourd’hui. Tal Dvir a finalement dit : « Nous espérons que d’ici 10 ans, il y aura des imprimantes d’organes dans les hôpitaux du monde entier, et que ces procédures seront effectuées de manière routinière. »

Rien n’arrête le progrès, il y’a même pas 20 ans, les hôpitaux avaient du mal à soigner les patients par manque de solutions à leurs maladies, alors qu’aujourd’hui, des cœurs en 3D sont en création, alors imaginez dans 50 ans ce que ça sera ! Serons-nous des « Bio-Humains » ou des « Cyborg » ? Seul l’avenir nous le dira…

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