La fabrique des abrutis – LFI ou la machine à perdre

La défaite de Louis Boyard à Villeneuve-Saint-Georges, dévoile la mécanique de la machine à perde LFIste.

Une bonne tête de winner ! Foto: Rémi Simonnin / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0int

(Jean-Marc Claus) – Alors que le maire sortant de Villeneuve-Saint-Georges étiqueté divers droite maintenait sa candidature après s’être discrédité lors d’un conseil municipal, en adressant au mois d’avril à deux reprises un salut nazi à un élu écologiste, les listes « Dignité, fierté et solidarité avec Louis Boyard »  (LFI) et « Ensemble pour Villeneuve » (union de la gauche) engrangeaient au premier tour respectivement 24,89% et 20,70%, soit 45,59% des suffrages exprimés, le refus par La France Insoumise de fusion des listes au second tour, aboutit à un crash prévisible.

Philippe Gaudin, le maire sortant dont s’est peut-être inspiré d’Elon Musk lors de son dernier show, réussissant malgré tout à accéder au second tour avec 15,54% des voix en comptabilisa 12,25% au second. La candidate Les Républicains (LR) qui avait obtenu 22,70% des suffrages au premier tour, remporta le second avec 49% des voix contre 38,75% pour Louis Boyard. Ce qui, pour ce dernier, est bien loin du potentiel cumul des voix du premier tour, mais les résultats des élections ne s’appréhendent et ne s’analysent pas qu’à travers le prisme des mathématiques.

Voulant selon la formule désormais consacrée, s’ancrer dans les territoires, LFI n’a pas fait mieux que la Macronie et pire encore, devient contrairement à l’extrême-droite, un repoussoir pour une partie de l’électorat. Le refus de s’allier à gauche, signe bien l’absence de réelle ambition de gouverner de LFI. Demeurer dans la confortable position d’éternel opposant, comme l’extrême-droite du temps du fondateur du Front National, voilà la réelle ambition du Leader Maxi Mots et de ses affidés.

Une ambition révélée à l’issue des dernières législatives, où le dit leader démontrait une fois de plus qu’il n’est rien d’autre qu’une grande gueule, en prenant la parole au nom de tous les autres pour affirmer place de Stalingrad (tout un symbole) que « Le Nouveau Front Populaire appliquera son programme, rien que son programme, mais tout son programme. », alors qu’il… n’avait pas la majorité absolue ! Dimanche dernier à Villeneuve-Saint-Georges, la gauche pouvait accroître ses chances de gouverner la ville avec une majorité relative, ou au pire gagner un nombre conséquent de sièges, mais ce fut le crash malgré la main tendue.

Une main tendue qui, grâce à l’obstination imbécile d’une extrême-gauche ne disant pas son nom, ne put éviter une claque monumentale à la gauche toute entière. Ce n’est pas pour rien que François Ruffin a quitté cette formation politique gazeuse, à la botte d’un seul homme entouré d’un cénacle d’adeptes et soutenu par une coterie de micro partis extrémistes. Véritable aubaine pour la droite et de l’extrême-droite, La France Insoumise (LFI) est une machine à perdre les élections pour la gauche.

Le Mélenchon de 2017 n’était déjà plus celui de 2012, mais à partir de 2022, sa dérive autocratique et extrême gauchisante le rendent sympathique seulement aux yeux d’une constellation hétéroclite de pseudo républicains défendant plus leurs intérêts doctrinaux, que les valeurs de la République que le Leader Maxi Mots prétendait un temps incarner. De « La République, c’est moi ! » à « La République se noie ! », La France Insoumise n’est pas plus étrangère que la Macronie à la montée en puissance de l’extrême droite.

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