La reprise (55) – « Ce mois de Décembre était un succès pour nous ! »

Il gère avec son épouse Marina la boutique « Blanc du Nil » - Jacques Zucker répond à nos questions concernant le Marché de Noël, le bilan 2021 et les perspectives 2022.

Pendant le Marché de Noël, la boutique "Blanc du Nil" s'est transformée en proposant des produits artisanaux de saison. Foto: Eurojournalist(e)

(KL) – Depuis le mois de mai 2020, Eurojournalist(e) suit trois enseignes du centre-ville strasbourgeois : un restaurant alsacien (le « Muensterstuewel »), un hôtel (« Hôtel Cathédrale ») et une boutique de vêtements (« Blanc du Nil »). Notre objectif est de documenter la reprise économique dans cette période pandémique et la façon dont ces trois enseignes continuent à se battre. Aujourd’hui : interview avec Jacques Zucker, qui gère avec son épouse Marina, la boutique « Blanc du Nil » au cœur du centre-ville strasbourgeois.

Jacques Zucker, nous sommes presque à la fin de la période d’avant-fête, quel est votre bilan de cette période de fin d’année, avec le Marché de Noël ?

Jacques Zucker : D’abord, il faut expliquer que pendant le Marché de Noël, notre boutique se transforme en proposant des produits de saison et non pas les collections d’été de « Blanc du Nil ». Si à l’approche du Marché de Noël, nous étions assez pessimistes, à notre grande surprise, ce mois de décembre était un grand succès pour nous. Plusieurs facteurs ont joué en notre faveur : une météo favorable, avec un temps froid, mais sans vent, sans neige et la plupart du temps, sans pluie. Ensuite, nos produits artisanaux plaisent aux nombreux visiteurs de la ville et aussi aux Strasbourgeois. Ajoutez à cela un travail de 12 heures et plus et ce, 7 jours sur 7, et voilà un Marché de Noël réussi pour nous !

Donc, c’était une bonne décision de maintenir le Marché de Noël, malgré la situation pandémique ?

JZ : D’un point de vue économique, oui, sans aucun doute. Le Marché de Noël a rempli les hôtels et restaurants, les commerçants ont pu bénéficier des nombreux visiteurs, pour beaucoup, cette période est décisive pour leur survie. En ce qui concerne le côté sanitaire, ce sont les experts qui doivent se prononcer. Ceci dit, mais on avait constaté le même phénomène en été, un certain nombre de visiteurs du centre-ville ne respectaient pas les consignes sanitaires. En vue de l’affluence du Marché certains jours, il était incompréhensible que des clients refusaient le gel hydroalcoolique qu’on leur proposait. Il serait vraiment souhaitable que tout le monde continue à respecter les distances, à porter le masque correctement et à se désinfecter les mains.

Nous voilà bientôt à la fin de l’année, pouvez-vous déjà établir un premier bilan de cette année 2021 ?

JZ : Oui, comme en 2020, nous avons vécu en 2021, des hauts et des bas, des moments enthousiastes et des phases qui ont fini par décourager certains. En Avril, Mai et Juin, c’était le grand vide en ville, mais pendant les mois d’été, l’activité était quasiment à son niveau normal. Le bon déroulement économique du Marché de Noël était d’une grande importance.

Et quelles sont les perspectives pour 2022 ?

JZ : D’abord, nous fermons après les fêtes, pour prendre des forces pour la nouvelle saison « Blanc du Nil » qui commence en Avril, mais évidemment pour nous, bien plus tôt. Nous continuerons à nous investir avec le même optimisme, la même énergie, le même engagement, comme nous le faisons depuis le début de cette crise il y a deux ans. Se lamenter ne sert à rien, on ne tiendra dans cette crise qu’en travaillant dur et en donnant un sens aux journées, semaines et mois. Mais avant de penser à l’année de travail 2022, je souhaite à vos lecteurs et lectrices, une belle période de fin d’année, et santé et bonheur pour la nouvelle année !

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