« L’Alsace en marche » – le mouvement d’Adrien Zeller

Tribune libre : Bien en avance sur nos nouveaux politiques sans dimension humaine et leur pseudo « positionnement innovant », Adrien ZELLER a posé les grandes lignes d’avenir pour l’Alsace.

Adrien Zeller souhaitait que l'Alsace s'ouvre vers l'Europe - ce qui est le contraire du repli régionaliste. Foto: J. Schmitt

(Par Jacques Schmitt, Président de l’association « Unir l’Europe ») – En octobre 1989, après une belle campagne pour les élections européennes en juin avec Simone Veil face à Giscard-Chirac complices, le réformateur Adrien Zeller décide de relancer sa démarche régionale et européenne pour l’Alsace.

Il obtint un beau succès pour cette liste qui lui permet de devenir parlementaire européen.

Je suis à l’époque un de ses attachés parlementaires et chargé de la communication. Il veut mettre en place un mouvement dynamique pour l’Alsace et vise alors la présidence de la région. Nous sommes quelques-uns à réfléchir avec lui pour trouver un nom à cette démarche. Ce sera : « L’Alsace en marche » !

Les orientations sont d’une clarté évidente pour l’avenir de notre région. Le texte de la première lettre est ciselé. Adrien Zeller ouvre la voie d’une politique pour l’Alsace pour les 20 à 30 prochaines années. Tous les grands problèmes sociétaux d’aujourd’hui y sont aussi abordés : valeurs, questions éthiques face à la science et à la technologie, écologie, immigration…

Sur notre région et l’avenir de la décentralisation, Adrien Zeller positionne le rôle de l’Alsace. Celui qui fut jusqu’en 2009 président de notre région, doit beaucoup penser à nous, Alsaciennes et Alsaciens noyés dans le Grand Est, dilués dans une non-identité.

Quand il nous dit : « Repartir avec l’Alsace, repartir avec vous », que pouvons-nous répondre aujourd’hui ? Il affirme : « L’Alsace doit se battre pour rester elle-même, dépasser les logiques parisiennes et s’ouvrir davantage à l’Europe ». Et il est confiant dans nos capacités politiques : « se renouveler, s’ouvrir aux préoccupations nouvelles de nos concitoyens, parler d’une voix forte et faire partager notre idéal ». Adrien n’était pas un « autonomiste », il avait le sens de l’Etat comme de la démocratie de proximité. Pour notre région, il a engagé une dynamique qu’il appelait « une démarche d’enthousiasme » individuelle et collective à laquelle il appelait tous les élus et tous les citoyens d’Alsace. Il tirait, tirait, tirait… toujours notre région vers l’avant.

Il voulait une politique vivante pour une « Alsace en marche » au sein de la France et pour un avenir européen. Je reforme pour lui ce vœu pour 2017 et bien au-delà. Et j’ajoute pour bien comprendre le sens de son combat qu’il se définissait comme « appartenant à un courant de pensée ‘centriste’ qui se veut ‘démocrate, social, européen et régional’ ». Toujours avec lui, je suis d’une « Alsace en marche », celle d’un projet vivant non limité aux adhérents d’un parti. Puissions-nous repartir ensemble comme il le souhaitait !

Vous pourrez contacter l’auteur de cette tribune libre en lui envoyant un courriel à : contact@unirleurope.eu

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