Le courant passe entre la France et la Grèce

L’esprit séculaire franco-grec est encore et toujours tourné vers l’avenir…pour preuve, l'Institut hellénique de Diplomatie Culturelle en France.

Salon du livre, rencontre franco-grecque. Foto: privée

(Réd) – L’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle en France est une organisation scientifique grecque non gouvernementale fondée à Athènes le 25 mars 2017, devenant le premier et le seul organisme de recherche, d’étude et de diffusion de la diplomatie culturelle hellénique. Mais une nécessité se faisait alors jour, l’histoire de la Grèce et de la France étant liée par des siècles d’union, soit par les hellénistes ou les philhellènes, la création de l’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle en France à Paris était une évidence, par cette nécessité de consacrer la création bi-culturelle franco-grecque. Logo hellenique klein

Promotion et valorisationAinsi, l’Institut Hellénique de la Diplomatie Culturelle en France promeut dorénavant les échanges culturels entre la Grèce et la France, ainsi que la valorisation de la diplomatie culturelle hellénique en France. Parce que la principale préoccupation de l’Institut est la promotion des valeurs de la culture, de la coopération entre la France et la Grèce, et l’établissement d’une confiance mutuelle dans le but de renforcer les relations de proximité intellectuelle. Car la mise en valeur de la pensée artistique et culturelle dans les deux pays, contribue à la création d’un substrat susceptible de rassembler les citoyens français et grecs et de valoriser les deux pays grâce à l’émulation et l’interaction des idées. Ainsi, les activités de l’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle France sont organisées en coopération avec des entités gouvernementales et privées, des institutions académiques et scientifiques en Grèce et en France, faisant de la diplomatie culturelle un acte politique, consistant à promouvoir l’image d’un pays à l’étranger par le biais de la culture, de la langue, des arts, des sciences, de la religion, de la gastronomie, des traditions et des coutumes d’un peuple. C’est ici la construction d’un socle de confiance entre les sociétés et la promotion des valeurs de la culture, en créant des relations de proximité affective entre les peuples.

Les femmes à l’honneurL’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle France est dirigée par l’avocate gréco-française Georgia Kouvela-Piquet, dont les projets en France portent autant sur l’art et les traditions que l’ouverture à a création hellénique du 21ème siècle. 

Ainsi, sous les auspices de l’Ambassade de Grèce en France, fut mise à l’honneur l’artiste grecque Julie Abadie créant pour la Maison Hermès des carrés de soie emblématiques mettant en valeur des thèmes de l’histoire grecque. Il n’est pas étonnant que cet institut ait reçu l’appui inconditionnel et les plus forts encouragements d’Hélène Ahrweiler, universitaire et médiéviste, spécialiste en études byzantines, rectrice honoraire de l’Académie de Paris et chancelière honoraire des Universités de Paris. A l’occasion du Salon du Livre de Paris, des auteurs grecs invités, furent conviés à une soirée de l’Institut afin de permettre une rencontre informelle avec des journalistes, artistes et personnalités françaises.

Giorgia Kouvela Foto: privée

Giorgia Kouvela Foto: privée

Un engagement communDes événements en France sont ainsi parrainés par des personnalités représentant à la fois le fond culturel de leur propre pays et leur attachement à la Grèce et à la France. Et comme premier socle, l’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle en France partage avec l’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle Grec le même engagement. 

C’est le cas de la restitution des marbres du Parthénon, arrachés de leur site d’origine au début du XIXe siècle par Lord Elgin et ensuite vendus au British Museum à Londres, ces marbres faisant partie intégrante de l’héritage culturel grec. Ces sculptures, réalisées par le sculpteur Phidias au Ve siècle avant notre ère, ont orné le temple grec pendant des siècles. Leur absence est un vide dans l’histoire et la culture de la Grèce. En tant que telles, elles méritent d’être restituées à leur lieu d’origine sur l’Acropole d’Athènes. C’est pourquoi l’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle en France et l’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle demandent au British Museum de reconnaître le droit historique et culturel de la Grèce sur ces marbres et de les rendre afin qu’ils puissent être réunis avec le reste du Parthénon.

Une présidente francophile et agissanteIl est intéressant de se pencher sur le cas de la présidente de cet institut en France. Georgia Kouvela-Piquet n’a pas seulement fondé une famille en France, elle est une juriste renommée autant à Paris qu’à Athènes, qui choisit de se former au droit à Paris et non à Athènes. Ainsi, elle a suivi tout son cursus de droit à Paris, obtenant son diplôme d’avocate, puis de le faire valoir dans son pays natal, la Grèce. C’est par son action, soucieuse des bons rapports en la Grèce et la France, qu’elle put obtenir son accréditation auprès de l’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle d’Athènes pour créer la section française. La représentation française est un ainsi le socle fondamental de ce lien entre Athènes et Paris.

Des projets d’avenir encouragésLes projets de l’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle en France sont nombreux et seront un aiguillon des relations culturelles entre Paris et Athènes, car la capitale française renferme en son sein, de nombreuses associations grecques qui forment cette communauté grecque qui sait reconnaître et mettre en valeur ces Grecs et Grecques dont l’engagement entre la France et la Grèce est la confirmation pour l’Institut Hellénique de Diplomatie Culturelle en France que la mer n’a pas seulement un pays, la Grèce, mais surtout une âme que la France partage avec la Grèce, à l’image du héros grec Manolis Glézos, désigné par le Général De Gaulle comme le premier résistant contre le nazisme en Europe.

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