Le FC Bâle remporte son cinquième titre consécutif

Comme ici lors du match à Salzbourg, les "supporteurs" du FC Bâle deviennent le plus grand problème du club. Foto: Werner100359 / Wikimedia Commons

(KL) – Normalement, après un dénouement heureux d’une saison, les supporteurs font la fête. Mais pas ceux du FC Bâle. Après le coup de sifflet final du match des Bâlois à Aarau, ils ont envahi le terrain, non pas pour laisser exploser leur joie, mais pour déclencher un bagarre générale. Le comportement de ces «supporteurs» n’est plus un «fait divers», mais un problème qui risque de coûter très cher au FC Bâle.

On estime leur nombre à 300 à 500 personnes. Ils viennent au stade en tenue de combat, cagoulés, pour une seule chose – la bagarre. On se souvient de leur comportement à Salzbourg au match retour en quart de finale de l’Europa League, où ils avaient déjà provoqué une interruption du match de 15 minutes après avoir lancé des objets sur les joueurs de Salzbourg. On se souvient du match à Bâle contre Schalke 04 où ils avaient déclenché une vraie bataille avant le match, nécessitant l’intervention musclée des forces de l’ordre. Ces hooligans, ce ne sont pas quelques fous qui se défoulent dans le cadre d’un match de foot, il s’agit d’un troupe très organisée dont le seul but est de semer la terreur autour du stade.

Le pire – ces hooligans sont en grande partie identifiés, mais ni le club, ni la police n’osent mettre un terme à ces agissements qui font que de nombreux vrais supporteurs, surtout ceux qui ont des enfants, ne viennent plus au stade.

Il est difficile de comprendre pourquoi la Police et le club n’éjectent pas ces hooligans du stade, assorti d’une interdiction de stade à vie. Les arguments de différents groupes de supporteurs, qui parlent de la «culture des supporteurs», ne sont pas valables. Aggresser et blesser autrui ne fait partie d’aucune culture et il conviendra d’éloigner ces «terroristes du football» des stades. Un fois pour toutes.

Le FC Bâle a joué une très bonne saison. Un joli parcours en Ligue des Champions et ensuite en Europa League, une finale de la Coupe de Suisse perdue face au FC Zurich et finalement, le cinquième titre national consécutif. En principe, une raison pour faire la fête. Mais l’aggressivité de ces hooligans coupe toute envie de faire la fête. Et tout envie d’aller voir des matchs au «Joggeli» à Bâle. Faut-il vraiment attendre à ce que ces malades mentaux finissent par tuer quelqu’un ?