Le SC Freiburg ne prendra pas le match chez le MSV Duisburg à la légère
Lors de la conférence de presse d'avant-match, le coach fribourgeois Christian Streich affiche le plus grand sérieux avant le match chez le dernier de la L2 allemande. Pour cause.
(KL) – Bien sûr, samedi, le Sportclub Freiburg sera le grand favori lors du déplacement chez le dernier du classement de la L2, le MSV Duisburg. Après tout, le SC Freiburg est deuxième du classement (25 points), tandis que le MSV Duisburg, comme le SC ancien pensionnaire de la Bundesliga, dernier (6 points). Mais, comme l’a indiqué le coach Christian Streich, cela ne veut strictement rien dire. Surtout en considérant les nombreux joueurs blessés et les moins bonnes prestations lors des derniers matchs contre le Karlsruher SC, le FC St. Pauli et Eintracht Braunschweig.
«Duisburg n’a pris qu’un seul but lors des trois dernières rencontres», met le coach en garde, «et après le changement d’entraîneur intervenu cette semaine, il est fort probable que l’équipe adverse se déchirera sur le terrain…». Mais le SC Freiburg dispose de la qualité nécessaire pour livrer un bon match à Duisburg et c’est ce que le coach attend de sa troupe – même si la composition de l’équipe est encore incertaine. Outre les blessés Moeller-Daehli, Kübler ou Mees, cette semaine, trois titulaires du groupe maquaient à l’entraînement. Nicolas Höfler, Maximilian Philipp et le meilleur buteur de la L2, Nils Petersen, ont tous les trois des problèmes physiques et leur participation au match de samedi est encore incertaine.
De plus, au cours de la semaine, le MSV Duisburg avait licencié son coach Gino Lettieri après ce début de saison catastrophique, son successeur, l’ancien international bulgare Ilja Grujew étant un grand inconnu. «Je ne connais pas personnellement,» disait Christian Streich hier, «donc, j’ignore comment il fera jouer son équipe. Mais qu’il joue avec un ou deux attaquants, nous nous sommes préparés à toutes les éventualités cette semaine. Le plus important, ce sera qu’on soit concentrés sur notre jeu, qu’on évite les erreurs que nous avons commis récemment au niveau collectif et individuel et qu’on joue bien au football».
1100 supporteurs fribourgeois accompagneront leur équipe à Duisburg et au niveau des supporteurs, on ne voit pas la différence entre la Bundesliga et la L2.
A la fin de la conférence de presse, un journaliste demandait à Christian Streich ce qu’il pensait du nouveau site Internet en langue française du Sportclub. «Malheureusement, je ne parle pas le Français», répondit le coach, «mais je trouve ça très bien. Voilà un service pour nos nombreux supporteurs qui vivent en Alsace voisine !» Pour ajouter, cette fois-ci, dans la langue de Molière «très bien !» Voilà un début prometteur, Monsieur Streich !
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