Le statut social de l’étudiant : un mythe de campagne !

Dans une tribune libre, Sofiane El Hamlili lance un appel – il faudra s’occuper davantage des conditions de vie des étudiants – l’avenir du pays en dépendra en partie !

Sofiane El Hamlili lancer un appel en faveur d'une amélioration des conditions de vie des étudiants. Foto: privée

(Par Sofiane El Hamlili) – A l’heure des bonnes nouvelles technologiques et de l’allongement de la durée de vie, la mauvaise nouvelle est que les jeunes, eux seront toujours à la remorque de la société.

Etudiant, strasbourgeois, j’attends avec impatience ce moment où les jeunes auront le droit dans la capitale européenne de la démocratie et des droits de l’homme d’obtenir plus que les miettes d’une société ethno centré sur les insiders du monde économique et les associations professionnalisées de jeunesse qui avant de rendre service se rendent service.

Je ne connais que très peu des choses de la vie me diriez-vous, vu ma jeunesse mais c’est un appel que je formule ici. Nous, jeunes, en formation avons le droit à un avenir meilleur. Nous avons le droit de le dire et de le revendiquer. La situation n’est pas satisfaisante. Des étudiants se prostituent pour vivre, d’autres se salarient pour financer leurs familles au détriment des études entamées, certains choisissent de ne pas se soigner ou encore de mal vivre leur sexualité car habitant encore chez leurs parents ne sont pas libres.

Peut-être est-il venu le temps de considérer les étudiants comme des adultes et non des adolescents, peut-être est-il venu le temps de regarder les étudiants comme une population à part entière qui mérite un pieux mieux que des tirages au sort, des sélections non objectivées et des amphi surchargés en espérant que bon nombre abandonnent le navire estudiantin.

J’appelle de mes vœux une refonte de ce système par des pistes que je propose pour sortir de la catastrophe programmée pour une majorité.

En premier lieu, il appartient de faire un diagnostic précis sur le statut social de l’étudiant : on ne peut plus se dire que chacun doit rentrer en concurrence sans au préalable définir une égalité des chances matérielle. La ville de Strasbourg et les institutions européennes doivent ici prendre toute leur place. On ne peut pas revendiquer le statut de campus européen si on prive les étudiants de moyens élémentaires pour pouvoir travailler. Un candidat à l’élection présidentiel disait connaitre la difficulté de la vie étudiante avec 1000 euros par mois, aujourd’hui président il serait peut être bon de revoir le niveau de vie des étudiants. Des jeunes qui seront peut-être réellement les premiers de cordé de notre Nation et de l’Europe pour faire avancer le pays.

Qu’en est-il d’un droit au logement pour ne plus être dépendant de ses parents ? Qu’en est-il des moyens de subsistances ? Qu’en est-il d’une couverture santé complémentaire et d’un tiers payant étudiant permettant aux jeunes de se soigner ? Qu’en est-il de l’égalité femme homme dans les filières scientifiques ?

Il est peut-être temps de remettre l’humain au centre de nos préoccupations. Oui des opérations sont menées pour divertir, je pense ici à l’opération Strasbourg aime ses étudiants, mais quand la nuit tombe et que l’étudiant se retrouve dans son lit, le mal être commence.

Il est peut-être temps de remettre l’humain au centre de nos préoccupations. Oui des opérations sont menées pour divertir, je pense ici à l’opération Strasbourg aime ses étudiants, mais quand la nuit tombe et que l’étudiant se retrouve dans son lit, le mal être commence.

Alors on commence quand à agir ?

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