Les Allemands, ces cachottiers…

Une étude réalisée par l'Institut IPSOS pour le magazine « Brigitte » a dévoilé les sujets de discussion que les Allemands n'aiment pas trop aborder.

"Dites-moi, wieviel salaire?" - "Niemals!"... Foto: Secret Service Paramount Pictures / Artcraft / Wikimedia Commons / PD

(KL) – Les Allemands, pour utiliser cette généralisation normalement inadmissible, rêvent d’une société plus ouverte, moins coincée, plus humaine. Mais pour y arriver, il faudrait pouvoir s’ouvrir davantage aux autres, discuter des sujets plus personnels ou intimes, et c’est là que le bas blesse outre-Rhin. Du moins, selon une étude de l’Institut IPSOS réalisée pour le magazine féminin « Brigitte ». Si 87% des sondés estiment qu’on a fait des progrès dans ce domaine durant les 10 dernières années, il reste du chemin à faire. Car tous les sujets ne sont pas bons à aborder avec les Allemands.

No sex, please, we are German… la sexualité est le sujet tabou numéro 1 chez les Allemands. 22% des hommes et 28% des femmes indiquent de ne parler à personne de leur vie sexuelle. Et ce tabou existe aussi au sein des couples – la moitié des sondés, autant masculins que féminins, ne parle pas de sexe avec leur partenaire.

Autre sujet « no-go », l’insatisfaction avec son propre corps. Eh oui, les poignets d’amour, les cheveux qui tombent, le nez trop petit/long/plat, tout ça, mieux vaut le garder pour soi. Du moins, un bon quart des sondés était de cet avis.

Ensuite et contrairement aux Etats-Unis où on connaît au bout de 5 minutes le salaire annuel de sa nouvelle connaissance (« I’m worth 200 grand per year ! »), les Allemands estiment que leur salaire ne regarde que trois personnes : soi-même, le patron et le responsable syndical de l’entreprise. Mais personne d’autre. Lors d’un dîner-buffet, un sujet à éviter.

Sinon, la grande majorité des Allemands et des Allemandes cultive son jardin privé. 68% des sondés indiquent qu’il y a au moins un sujet dont ils et elles ne parleraient jamais à qui que ce soit.

Mais pourquoi tant d’hésitation ? Les raisons avancées dans le cadre de cette étude, ressemblent plutôt à des prétextes : « J’ai peur que l’autre ne me comprend pas » (27% des femmes, 25% des hommes) ou encore « Je ne veut pas embêter l’autre » (32% des femmes, 27% des hommes). Mouais. Il doit y avoir d’autres raisons…

2 Kommentare zu Les Allemands, ces cachottiers…

  1. Ja nun, Herr Littmann, dann fangen wir doch mal an. Was verdienen Sie so im Jahr und was geht denn so ab in Ihrer Kiste? Man darf gespannt sein.

    Oder sollten wir eine “offenere und modernere Gesellschaft” vielleicht an ganz anderen Dingen festmachen?

    • Tja, was ich verdiene, das sage ich lieber nicht, weil Sie sonst den ganzen April hindurch bitterlich weinen würden… Dass mehr Offenheit auf anderen Wegen erreicht werden kann, da sind wir uns einig. Aber interessant fand ich die Studie trotzdem (und denke mal, dass das in anderen Ländern nicht sio richtig anders ist, ausser in den USA, was das Gehalt angeht).

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