Les artistes sont en vie. Et comment !
En cette période de Covid-crise, les artistes doivent également trouver des moyens pour poursuivre leur travail. Par exemple, en proposant des œuvres exceptionnelles à la vente en ligne.
(KL) – Actuellement, la vie se passe, en bonne partie, dans le monde virtuel. Mais même dans le monde virtuel, il est possible de faire des rencontres réelles. Comme celle avec František Zvardon, l’explorateur-photographe-artiste dont vous pouvez actuellement admirer et acquérir une sélection de ces œuvres époustouflantes. Ces prochains temps, nous vous présenterons une fois par semaine une œuvre de František Zvardon, avec un texte dans lequel l’artiste décrit les circonstances dans lesquelles la photo a été réalisée. Les conditions d’achat de ces œuvres se trouvent en bas du texte de František Zvardon.
“20 Janvier 2016. Islande, Kirkjufellsfoss et montagne Kirkjuffel. 64° 51′ 29” nord, 23° 06′ 54” ouest. Moins 22 degrés. Une journée exceptionnelle. Je traverse des paysages peints en cascades gelées. Des conditions difficiles pour réaliser des photos, même avec les crampons sous les chaussures, la glace est si dur qu’il faut s’accrocher à chaque pas.
La montagne Kirkjufell est très particulière. Exposée en plein nord, on pourrait croire que les aurores boréales dansent autour de la montagne. Des photographes du monde entier viennent ici pour photographier ce spectacle céleste époustouflant.
Mais cette nuit, le service météorologique avait annoncé une faible visibilité des aurores boréales, mais je voulais absolument prendre ces photos et il ne me restait que 2 jours en Islande.
En quelques années, le site a été déjà trop aménagé, car des tour opérateurs et agences locales proposent des excursions en faisant valoir qu’ici, on a les meilleures chances de pouvoir observer les aurores boréales et pour réaliser des images exceptionnelles.
Je voulais réaliser des photos différentes, nouvelles, trouver un angle de vue insolite – comme tous les photographes doivent l’espérer en venant ici.
Les mauvaises prévisions avaient coupé l’envie de sortir à de nombreux amateurs de la photo, car à mon grand étonnement, il n’y avait pas beaucoup de gens. Comme toujours, j’avais repéré le lieu en journée pour trouver le meilleur emplacement. Dans la nuit, il est difficile de trouver l’endroit idéal et la recherche nocturne peut s’avérer dangereuse. La cascade était complètement gelée et j’ai cherché comment capter les grandes stalactites avec la montagne. Avec la neige et la glace, je pouvais m’approcher de la cascade, ce qui est normalement impossible, car l’eau ne gèle que rarement.
Finalement, j’ai trouvé une petite grotte derrière la cascade, à peine profonde d’un demi-mètre. J’ai glissé mon trépied et mon appareil, couché par terre pour le régler. J’ai pris l’objectif Canon 12 mm. Mon souci était d’avoir un peu de recul pour avoir le premier plan et l’arrière plan net, avec une ouverture 4. Mon plan fonctionnait, il fallait juste y retourner pendant la nuit et avoir de la chance pour voir les aurores boréales, malgré les prévisions plutôt négatives.
Vers 21 heures, je suis retourné avec le matériel. La lune éclairait le paysage, l’atmosphère était pleine de romantisme… Je me suis glissé dans le ventre de la cascade, couché dans la neige fraîche, j’ai réglé mon appareil et il me restait juste à attendre. Allongé sur la neige, j’ai rapidement senti le froid dans le dos et mon visage commençait à brûler de froid. Mais impossible de trop bouger, car la grotte était vraiment très petite. Les petits nuages roses éclairés par la pollution lumineuse du village Grundarfjordur se déplaçaient dans le ciel, mais pas d’ aurores ! Le vent tournait dans la grotte et m’envoyait régulièrement de la neige fraîche dans le visage et dans mon objectif que je devais nettoyer régulièrement des flocons qui en plus, gelaient rapidement sur la lentille. Ce n’est qu’à 23h43 que j’ai aperçu une « danseuse verte », très sage cette fois-ci, mais que j’ai trouvée parfaite pour ma composition.
Complètement gelé, j’étais content de sortir de ma grotte, les nuages de plus en plus nombreux couvraient le ciel, ce qui m’arrangeait – je n’avais plus besoin de rester la nuit dehors…”
Vous pouvez acquérir les œuvres de František Zvardon, tirées et numérotés x/10, signées, format 100 x 60 cm, imprimées sur du papier recyclé de qualité exceptionnelle et par un processus écologique utilisant de l’encre biologique. Le prix de vente et de 600 € TTC. Vous pouvez contacter l’artiste par mail sous zvardonphoto@gmail.com.
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