Les chiffres s’améliorent – mais prudence !

Le taux d’incidence en Allemagne est en forte baisse et se situe actuellement à 35 nouvelles infections par 100 000 habitants. Toutefois, il est trop tôt pour crier « victoire ».

Il y a à nouveau des moments qui valent la peine d'être vécus... Foto: Andreas Praefke / Wikimedia Commons / CC0 1.0

(KL) – D’accord, en Allemagne, les voyants sont au vert. Un taux d’incidence de 35, c’est la meilleure valeur enregistrée depuis le mois d’octobre 2020. Evidemment, c’est le moment de penser à et d’opérer des allègements des mesures en vigueur et c’est exactement ce qu’il se passe actuellement, en Allemagne comme dans d’autres pays. Mais il convient de rester très prudent. Le virus et ses variants sont toujours présents et si l’ambiance vire maintenant à « open bar », ces chiffres peuvent autant regrimper, comme c’est le cas dans d’autres régions du monde.

Néanmoins, cette évolution est très positive. Du coup, on retrouve certaines libertés qui nous font défaut depuis si longtemps. Mais c’est aussi le moment où les gestes-barrière que nous avons péniblement intégrés depuis aussi longtemps, doivent être maintenus. Contrairement à ce que nous racontent de nombreux grands médias, cette pandémie n’est pas « quasiment derrière nous », elle continue à sévir dans le monde entier, avec des évolutions différentes. De nouveaux variants se créent, et pendant que les uns (par exemple en Europe) allègent les mesures de confinements, d’autres pays (principalement en Asie, mais aussi en Amérique du Sud), connaissent actuellement une nouvelle augmentation des chiffres.

L’été commence, et avec le beau temps qui revient, on retrouve aussi les plaisir de l’été. De nombreuses personnes sont en train de planifier les vacances d’été, le soir ou en journée, on se retrouve à nouveau sur les terrasses et oui, c’est agréable. Très agréable, même. Et pourtant, ce n’est pas le moment de « baisser la garde », de penser qu’il n’y a plus de risque. Si le risque diminue ces jours-ci, ceux qui contractent ce virus, le font toujours à 100% et les statistiques positives ne servent à rien lorsque l’on se trouve dans un lit en réanimation.

Profitons de ce moment agréable, de ce moment d’espoir que nous puissions retrouver une vie plus sociale, plus sympathique, plus heureuse. Mais tâchons à ce que cette évolution ne se transforme pas à nouveau en cauchemar. Il faut continuer à respecter les mesures sanitaires, car nous nous trouvons tous dans la même galère depuis 16 mois. Si tout le monde continuait à fournir ce petit effort qu’on fournit déjà depuis longtemps, la situation pourra réellement se calmer progressivement. Si, par contre, nous laissons maintenant tomber la prudence, nous risquons de le payer très cher, au plus tard à la rentrée…

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