Les hiboux et les hommes : run, Forrest, euh, Sergej, run !

Actuellement, les hiboux constatent que ça court beaucoup en Russie. Peu étonnant, puisque leur ministre des affaires étrangères Sergej Lavrov donne l'exemple. A New York, il a beaucoup couru cette semaine...

© Valérie Zorn

(Valérie Zorn / KL) – Sergej Lavrov était, il n’y a pas si longtemps que ça, un grand ministre des affaires étrangères. Il était un peu la voix de la raison, celui qui modérait les faucons au Kremlin, celui qui entretenait un vrai dialogue avec l’Ouest. Mais c’est fini. Aujourd’hui, il est devenu le « mordeur de mollets » de Poutine et – il court beaucoup.

Lavrov court pour éviter de devoir échanger avec ses homologues internationaux qui eux, ont beaucoup de questions à lui poser. Mais Lavrov ne veut pas discuter, donc, une fois ses discours creux finis, il se lève et il court. Les rencontres avec d’autres politiques, il les évite en courant dans les couloirs. A ce rythme, il devrait songer aux compétitions de mi-fond lors des JO à Paris en 2024. Si jamais les athlètes russes y seraient admis.

Après, il ne faut pas s’étonner que les soldats russes en Ukraine imitent leur ministre. Dès que la situation se corse, ils font comme lui. Ils courent. Courir, ça peut sauver des vies. Mais Lavrov devrait moins courir, mais discuter avec ses collègues pour essayer de trouver une voie permettant d’éviter la IIIe Guerre Mondiale. Mais les hiboux ont de plus en plus l’impression que Lavrov et son maître ne veulent pas éviter cette escalade. Du coup, les hiboux se demandent à quoi peuvent bien servir ces passages devant l’ONU. Si Lavrov ne veut pas discuter, qu’il rentre en Russie pour courir là-bas. Chez nous, on n’a plus vraiment envie d’assister à ses footings…

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