Les incidences explosent dans la région…

Les infections continuent à exploser, autant en France qu'en Allemagne. Et au plus fort de cette « 5e vague », on allège, allège, allège. C'est compréhensible, mais peut-être pas le bon moment.

Graffiti à Lyon... parfois, il vaut mieux d'en rire... Foto: © Benoît Prieur / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0

(KL) – Depuis le début de la pandémie, le Rhin Supérieur n’a pas connu de tels chiffres. En Alsace, selon les endroits, le taux d’incidence oscille entre 2500 et 3300, en Pays de Bade, l’Ortenau, mais également les villes de Lörrach, Freiburg, Baden-Baden ou Rastatt dépassent, pour la première fois, une incidence de 1000, tendance à la hausse. Pourtant, dans cette situation, on ne parle qu’allègement des mesures sanitaires, tout en continuant à serrer la vis aux personnes non-vaccinées, et il se pose la question, si le timing et les mesures sont bonnes.

Lorsque l’on communique la « fin de la pandémie », il ne faut pas s’étonner que les gens comprennent « fin de la pandémie ». Peu étonnant que beaucoup de gens relâchent l’attention et l’introduction du « pass vaccinal » n’y change rien. Comme d’habitude et malgré les interpellations de l’immunologue et conseiller présidentiel américain Anthony Fauci, les nouveaux allègements et les nouvelles mesures excluant les personnes non-vaccinées de la vie en société, ne font ni l’objet de discussions et encore moins, d’une harmonisation entre les partenaires européens. L’expérience des deux dernières années montre que ces « stratégies régionales et nationales » invalident l’efficacité des mesures décidées.

Aujourd’hui, nous ne savons pas encore vraiment comment le variant « Omicron » évoluera. A vrai dire, nous n’avons pas la moindre idée. Peu étonnant, le monde scientifique est partagé – les uns annoncent la fin de la pandémie, les autres mettent en garde contre la possibilité d’une mutation plus dangereuse. « Faites confiance à la science », nous martèle-t-on. D’accord, mais en quel scientifique ?

La seule chose vraiment efficace que les gouvernements réussissent à faire, c’est la division des sociétés en « bons » et « mauvais » citoyens. Les années 20 de ce siècle s’annoncent comme une décennie de la haine et de la violence. Et même maintenant, dans une telle évolution, les gouvernements n’ont pas l’idée de se concerter sur la façon de combattre ce phénomène global ? Le monde politique confond pandémie, épidémie, endémie et persiste à commettre les mêmes erreurs qu’il commet depuis deux ans. Là, au moins, le monde politique est conséquent…

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