L’ISEG et les nouveaux formats médiatiques
La Grande Ecole du Marketing et de la Communication à l'ère digitale, l'ISEG Strasbourg, explore les nouveaux formats médiatiques. Non pas en théorie, mais dans la pratique.
(KL) – Cette semaine, avait lieu le premier tournage d’un nouveau format qui sera diffusé au mois d’octobre sur la chaîne nationale C8. Albert Batihe, animateur et entertainer de premier rang, présente sur C8 l’émission « J.O.B. – Jeunes : Objectif Boulot ». Ce format tombe dans la grande catégorie du « infotainment », un format médiatique déjà bien en place et appelé à se développer de plus en plus. Peu étonnant que l’ISEG Strasbourg ait invité Albert Batihe pour effectuer trois tournages dans cette école qui est systématiquement à la pointe des évolutions dans le monde de la communication et de l’économie.
Le format est simple : On cherche et on trouve des chercheurs d’emploi qui sont prêts à se faire filmer pour un court portrait et ensuite, on discute comment améliorer leurs chances de trouver un emploi. Est-ce que ça fonctionne ? L’avenir nous le montrera.
Le tournage à l’Auditorium de l’ISEG Strasbourg, devant 130 étudiants, personnalités et autres entrepreneurs était très intéressante pour l’ensemble du public. Si Albert Batihe a su introduire quelques notions très intéressantes (« Je ne travaille pas pour la réussite, mais sur mon taux d’échec. Plus j’arrive à faire baisser mon taux d’échec, plus j’augmente automatiquement mon taux de réussite »), d’autres étaient déjà plus plates (« Au début de tout projet, il faut de l’envie, qui génère de l’énergie, qui vous permet d’émerger »…).
L’utilité pour les chercheurs d’emploi reste à prouver. Les trois chercheurs d’emploi présents sur la scène lors du tournage, étaient des gens très différents. Si pour certains, un tel passage à la télévision pourra s’avérer bénéfique dans la recherche d’un poste, pour d’autres, cela risque d’être plus difficile, car tout le monde ne passe pas bien sur une scène ou dans une courte vidéo.
Il faut applaudir le courage de ces « candidats » de se prêter à un tel exercice, car faire une sorte de « striptease psychologique » devant un public national, n’est pas évident.
Après, on pourrait également discuter si ces nouveaux formats apportent vraiment quelque chose. Lorsque la détresse d’individus devient un sujet de divertissement à la télévision nationale, on devrait au moins se poser la question si cette évolution est souhaitée ou non.
Et il convient également d’applaudir le courage de la direction de l’ISEG d’accueillir un tel tournage dans ses salles – pour les étudiants, il s’agit d’une expérience des plus intéressantes et prouve, une fois de plus, que l’ISEG opère effectivement à la pointe des évolutions dans ses domaines de spécialisation.
Nous vous communiquerons ici les dates de diffusion sur C8 – ainsi, nos lecteurs et lectrices pourront suivre à la télévision le travail qui est fourni à l’ISEG !
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