L’ISEG et moi

Une vue très personnelle sur l’ISEG à Strasbourg – Une Success Story

Caroline Ravizza devant l'ISEG - une belle histoire ! Foto: privée

(Par Caroline Ravizza) – Je m’appelle Caroline, j’ai 19 ans et je suis étudiante à l’ISEG Strasbourg en deuxième année. Je suis mosellane d’origine et j’ai fait ma scolarité dans le Collège-Lycée privé catholique « Saint Pierre Chanel » à Thionville, où j’ai obtenu en juillet 2019 mon Baccalauréat Littéraire Spécialisation Droit et Option Musique/Art Danse avec la mention Bien. Dès mes 15 ans, j’ai commencé à travailler à Luxembourg-Ville dans des sociétés d’ingénierie financière en tant qu’assistante de direction et secrétaire / standardiste dans un office notarial, et ce, deux mois par an afin de pouvoir financer des projets comme mon voyage linguistique à Madrid en 2017 et mes études.

En décembre 2018, j’ai découvert l’ISEG au Salon Oriaction, qui est le plus grand salon de l’Étudiant dans le Grand-Est. J’ai beaucoup discuté avec les étudiants de l’ISEG et j’ai été conquise par l’engouement et les différents aspects que la vie étudiante pouvait offrir avec cette école. Je me suis inscrite pour des concours dont celui de l’ISEG à partir de Janvier 2019 et j’ai commencé à les préparer en parallèle de mon baccalauréat et du travail que je faisais lors des vacances de février. La préparation est très importante dans ce genre de concours et je l’ai tout de suite compris en m’entraînant avec les anciens concours qui étaient en ligne.

J’ai passé le concours en Avril 2019. J’ai commencé par le rendez-vous avec le directeur, Monsieur Eric Hamel, qui m’a demandé quelle était ma passion et mon histoire. Après cet entretien, les épreuves écrites sont assez complexes, mais j’ai réussi tout de même à les faire. La culture générale est importante, mais ce qui compte le plus, c’est l’entretien, car il détermine notre entrée au sein de l’école.

J’ai été admise quelques semaines après le concours. Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai sauté et pleuré de joie, car je réalisais un rêve. À ce moment-là, je me rendais à peine compte que j’allais commencer une nouvelle vie loin de ma famille et me trouver dans une école qui me plaît vraiment.

En septembre, j’ai donc emménagé à Strasbourg afin de commencer ma vie d’étudiante et prendre un nouveau départ. Les débuts de l’année dernière m’ont confortée dans mon idée de rester à Strasbourg et dans cette école, malgré des moments de doute. L’enseignement, la professionnalisation qui est proposée et les différents projets m’ont vraiment permis de découvrir une carrière à laquelle j’aspire.

Le projet qui me tient le plus à cœur est le projet « Nouvel Air », la chronique musicale que j’écris, tourne et monte pour la Web TV de l’ISEG. Elle me prend beaucoup de temps, mais c’est plus qu’une simple émission : c’est une véritable passion.

La fin d’année a été coupée par le Covid et ne m’a pas permis de réaliser certains de mes projets comme celui de partir travailler à Milan. Mais j’ai eu la chance de rencontrer Jacques Zucker, chargé des relations publiques de l’école, qui m’a offert une grande opportunité. Être son Assistante pendant ces mois de vacances a vraiment été une chance. J’ai pu rencontrer beaucoup de personnes et de personnalités de la place strasbourgeoise comme Madame le Maire ou encore le conseiller diplomatique de Madame le Préfet. Une autre chance a été de travailler pour la boutique Blanc Du Nil gérée par les époux Zucker, qui m’a permis de voir réellement la clientèle strasbourgeoise et touristique. Enfin, mon ultime chance est celle de pouvoir travailler au Racing Club de Strasbourg en tant qu’hôtesse, et ce, dès qu’un match se passe à la Meinau.

L’expérience que j’ai acquise avec Monsieur Zucker m’a permis d’en apprendre beaucoup plus sur le métier que j’exercerai à la fin de mes études à l’ISEG. Et je n’ai qu’une chose à dire : Merci beaucoup Jacques de m’avoir donné ma chance.

Les prochaines étapes seront de réussir mon année, d’avoir ma certification internationale d’espagnol, de continuer « Nouvel Air » et de la faire grandir, d’aller à Rome pour améliorer mes compétences linguistiques et enfin d’aller travailler à Milan. Mes projets pour l’avenir sont vastes, mais ils me permettront d’avancer comme je l’ai toujours fait pour que je puisse faire un travail que j’aime et surtout que ma famille soit fière de la femme que je deviens.

Si je dois retenir une leçon de cet été, c’est qu’il faut que je fonce sans me poser de questions et faire ce que j’aime, même si je risque d’échouer, car comme le dit très bien Oscar Wilde : « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ».

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