L’objectif du Hamas – « éliminer Israël »

Confronté à ses mensonges, Ghazi Hamad a brusquement arrêté l'interview avec la BBC. Foto: Dawood alquatati / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0int

(KL) – Ghazi Hamad, cador du groupe terroriste Hamas, veut anéantir Israël et réitérer les massacres et atrocités du 7 octobre dernier. Du moins, c’est ce qu’il faut retenir d’une interview que Ghazi Hamad, a accordé à la BBC, depuis le calme de son bureau à Bayrouth, loin de Gaza, loin des soucis des civils palestiniens. Lorsque le journaliste de la BBC Hugo Bachega posait des questions qui démasquaient les mensonges du représentant du Hamas, celui-ci a brusquement mis un terme à l’entretien.

Les déclarations de Ghazi Hamad sont glaçantes. « Nous devons éliminer ce pays. Nous devons donner une leçon à Israël et nous le ferons encore et encore », a-t-il dit, annonçant par ce biais que le Hamas compte bien réitérer les atrocités commises le 7 octobre dernier. Suite aux menaces, Ghazi Hamad est passé aux mensonges.

« Il n’y a pas eu d’ordre de tuer des civils », s’est aventuré Ghazi Hamad à déclarer, «  la zone est très vaste, il y a beaucoup de monde, et il y a eu des affrontements et des confrontations. » Des confrontations  ? Avec les femmes violées à mort  ? Avec les bébés brûlés vifs  ? Avec les centaines de jeunes qui faisaient la fête et qui avaient été sauvagement exécutés  ?

Là-dessus, le journaliste Hugo Bachega insistait en disant « on ne peut pas parler d’affrontements, vous êtes entrés dans des maisons ». A Ghazi Hamad de répondre « je peux vous dire que nous n’avions ni l’intention ni la décision de tuer des civils ». « Comment justifiez-vous le fait de tuer des gens qui dormaient, des familles ?  », voulait savoir le journaliste de la BBC. Au lieu de répondre, Ghazi Hamad s’est arraché le microphone en déclarant l’entretien terminé. Les terroristes n’apprécient guère qu’on les prend la main dans le sac de leurs mensonges.

En tout cas, l’objectif du Hamas devient chaque jour plus clair – il ne s’agit en aucun cas de la «  libération de la Palestine  » dont les terroristes n’ont cure, mais de l’anéantissement de l’état d’Israël et de l’extermination des Juifs.

En vue de cette évolution, on ne peut qu’applaudir la décision du gouvernement allemand qui a interdit hier le Hamas et son réseau de soutien «  Samidoun  ». Si cette interdiction ne concerne logiquement que le territoire allemand, il s’agit d’un signal fort. Pendant que certains qualifient le Hamas de «  mouvement de libération  », l’Allemagne appelle un chat un chat – en interdisant toute activité du groupe terroriste et de ses soutiens en Allemagne.

En écoutant Ghazi Hamad, on comprend aussi pourquoi Israël ne peut pas accorder un cessez-le-feu au Hamas qui en profiterait pour resserrer les rangs avec ses soutiens dans la région. Actuellement, des milices pro-iraniennes sont en route depuis la Syrie pour soutenir le Hisbollah dans le sud du Liban et Israël ne peut pas se permettre d’accorder le temps aux terroristes pour que ces derniers s’organisent mieux.

Le Hamas doit être désarmé et mis hors d’état de nuire et tant que les terroristes détiennent plus de 200 personnes enlevées et tout le peuple palestinien en otage, il ne peut pas y avoir un cessez-le-feu. Demander à Israël de commettre un suicide en laissant les terroristes s’organiser, est irréaliste et pour trouver des solutions, il faudra commencer à regarder du côté du Hamas. Que les terroristes libèrent les otages, qu’ils déposent leur armes et ensuite, Israël n’aura plus de raison de bombarder les centres du Hamas à Gaza et en Cisjordanie. Mais on ne peut pas sérieusement demander à Israël d’agir en soutien des terroristes du Hamas, car là, il s’agit d’empêcher la Shoah 2.0 et la destruction de l’état d’Israël.